« Henri d'Orléans (1908-1999) » : différence entre les versions
« Henri d'Orléans (1908-1999) » défini et expliqué aux enfants par les enfants.
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m (a renommé Henri D'orléans (Henri VI) en Henri d'Orléans (1908-1999)) |
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'''Henri Robert Ferdinand Marie d’Orléans''' («compte de Paris») était prétendant au trône de [[France|France]].<br> |
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De 1940 à 1999, il devient l’un des prétendants au trône de France et est alors considéré par les orléanistes comme roi de France sous le nom d’« Henri VI », le comte de Chambord, petit-fils de Charles X, ayant régné seulement quelques jours sous le nom d’ « Henri V ». |
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Sa jeunesse (1908-1940) |
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<br>Henri d'Orléans naît au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne le 5 juillet 1908, quatrième enfant et seul fils de Jean d’Orléans (1874-1940), d'une branche cadette de la maison royale de France, et de sa cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961), sœur du chef de la maison d'Orléans, le « duc d'Orléans », Philippe d'Orléans (1869-1926), le « Philippe VIII » des orléanistes, soit la grande majorité des monarchistes de l'époque. Son prénom de Henri, jusque-là peu courant dans cette maison princière, rappelle celui de son oncle l'explorateur Henri d'Orléans, mort quelques années plus tôt. Il a également trois sœurs aînées. |
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Il est baptisé au Nouvion-en-Thiérache le 25 novembre 1908 et reçoit pour parrain son oncle, Ferdinand d'Orléans (1884-1924), et pour marraine sa tante, Marie d'Orléans (1865-1909). |
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Il passe la plus grande partie de son enfance dans le nord du Maroc dans des propriétés que son père a achetées. Il voyage en France, en Espagne, en Sicile et ailleurs en Europe à l'occasion de voyages de famille1. |
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Le principe royal français porté par ses cousins le « duc d'Orléans » et son frère, le « duc de Montpensier », finit par faire de lui leur jeune héritier. Ni le premier ni le second n'ont de fils. C'est pourquoi, à la mort du « duc d'Orléans », le « duc de Guise » et son fils âgé de 18 ans sont contraints à s'exiler. |
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Il devient en effet interdit de territoire national en vertu de la loi d'exil de 1886 qui interdit le territoire national au chef des maisons royales ou impériales ayant régné en France, ainsi qu'à leur fils aîné. Il habite donc en Belgique, au Maroc, en Espagne et enfin au Portugal. |
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En 1929, son père le proclame « comte de Paris », titre qu'il conservera jusqu'à sa mort, celui sous lequel il fut connu. |
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En 1931, Henri d’Orléans épouse, à Palerme, sa cousine la princesse et femme de lettres Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003), connue sous le titre de « comtesse de Paris ». Leur première fille, aînée de leurs 11 enfants, naît dès 1932. |
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En novembre 1937, au nom de son père le duc de Guise et de la Maison de France, le comte de Paris désavoue l'Action française, dirigée par Charles Maurras, et rompt ainsi avec l'extrême-droite. Depuis quelques années le jeune prince et Maurras étaient en désaccord, notamment depuis le lancement de la revue Le Courrier royal par Henri. Ce dernier n'hésitait pas en effet à prendre des positions opposées à l'Action française, quitte à perdre une grande partie de ses lecteurs. |
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En dépit de la loi d'exil, il séjourne en France clandestinement à plusieurs reprises, dont la première fois en 1938. En octobre 1938, il organise une conférence de presse clandestine près de Pontoise avec l'aide de ses partisans, dont Louis Emery, chez qui a lieu cet événement qui fera la « Une » de tous les journaux. Ainsi, dans Le Populaire du 22 octobre 1938, le journaliste raconte comment il a « été "kidnappé" par le comte de Paris » : « On répartit une vingtaine de journalistes entre six ou sept voitures. Chacune de celles-ci prend une route différente... Près de Pontoise... Une gentilhommière en briques rouges, au milieu d'un grand parc. Tout le monde descend. Un homme se précipite à notre rencontre. C'est le propre frère du colonel de La Rocque, l'homme de confiance de la maison. »2 Paris-Soir raconte aussi cet événement à la Une de son édition du 22 octobre 1938 : « Malgré la loi d'exil, le comte de Paris revient en France pour lancer une proclamation. Il arrive secrètement en avion aux environs de Paris, prend une coupe de champagne avec les journalistes convoqués et repart aussitôt par la voie des airs ». Le journaliste, Rochat-Cenise, ajoute : « Un petit village, un village de France avec des maisons grises au milieu d'arbres encore verts. Un château charmant avec un grand parc et quinze journalistes dans ce château... J'ai une seconde demande à vous adresser, c'est de ne jamais dévoiler l'endroit où vous êtes réunis ici. » Pour lui, commentant les accords de Munich, « le diktat allemand est une humiliation sans précédent dans notre histoire »3. |
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En 1940, il succède à son père, mort en exil ; nouveau prétendant du trône de France, il fait alors usage des pleines armes de France (d’azur à trois fleurs de lis d’or). Jusqu'en 1926, il portait les armes traditionnelles de la maison d'Orléans (de France au lambel d'argent à trois pendants), puis celles de dauphin de 1926 à 1940. |
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Version du 7 août 2012 à 14:59
Henri Robert Ferdinand Marie d’Orléans («compte de Paris») était prétendant au trône de France.
À compléter...