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En 1752, il devient substitut puis conseiller au [[Parlement de Paris|parlement de Paris]] avant d'obtenir le titre de [[Maître des requêtes|maître des requêtes]] en 1753. En 1754, il fait partie de la chambre royale. En 1761, Turgot est nommé [[Intendant|intendant]] de la [[Généralité de Limoges|généralité de Limoges]]. Il y restera treize ans. En juillet 1974, il est appelé par [[Louis XVI de France|Louis XVI]] et nommé ministre de [[Jean Frédéric Phélypeaux de Maurepas|Maurepas]], au secrétariat d'État à la Marine puis, un mois plus tard, au contrôle général des Finances. Il démissiona, sur ordre de Louis XVI, le 13 mai 1776.<br> |
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Pendant la famine de 1770-1771, il applique aux propriétaires terriens l’obligation d’aider les pauvres et particulièrement leurs métayers : suppression des corvées, subvention territoriale pour l’entretien des routes. Pour lui, la loi est égale pour tous. |
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Anne Robert Jacques Turgot, baron de Laulne, plus souvent appelé Turgot, né le 10 mai 1727 à Paris et mort, dans la même ville, le 18 mars 1781, est un homme politique et économiste français.
Biographie
En 1752, il devient substitut puis conseiller au parlement de Paris avant d'obtenir le titre de maître des requêtes en 1753. En 1754, il fait partie de la chambre royale. En 1761, Turgot est nommé intendant de la généralité de Limoges. Il y restera treize ans. En juillet 1974, il est appelé par Louis XVI et nommé ministre de Maurepas, au secrétariat d'État à la Marine puis, un mois plus tard, au contrôle général des Finances. Il démissiona, sur ordre de Louis XVI, le 13 mai 1776.
Œuvres
Les Réflexions sur la formation et la distribution des richesses (1766) sont l'une des œuvres les plus connues de Turgot. Elles furent publiées en 1769 et 1770 dans les Éphémérides du citoyen. Turgot commence par y présenter les « cinq manières différentes » de faire produire la terre, en fonction de la façon dont « les propriétaires ont pu, en s'exemptant du travail de la culture, faire valoir leurs fonds par les mains d'autrui » : l'emploi d'ouvriers salariés; l'esclavage; l'abandon du fonds moyennant une rente; la mise en culture en échange d'une partie de la récolte (métayage); la location de la terre (fermage). Seules les deux dernières lui semblent praticables dans un pays comme la France. À ce stade, la société est divisée en trois classes: la classe productrice (les cultivateurs); la classe stipendiée (les artisans); la classe disponible (les propriétaires). Seul le travail des cultivateurs produit « au-delà du simple salaire du travail », et toute la richesse vient donc d'eux.
Idées nouvelles
Pendant la famine de 1770-1771, il applique aux propriétaires terriens l’obligation d’aider les pauvres et particulièrement leurs métayers : suppression des corvées, subvention territoriale pour l’entretien des routes. Pour lui, la loi est égale pour tous.