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Dernière version du 29 novembre 2009 à 15:40

L'homme fort, c'est lui. A 21 ans, « El Pibe de Tandil » a bien grandi et le grand Juan Martin Del Potro rejoint Nikolay Davydenko en finale après un énorme bras de fer remporté (6-7 [1], 6-3, 7-6 [3] en 2h11') contre Robin Söderling. Comme les grands, l'Argentin choisit déjà ses événements. Après sa victoire à l'US Open , il retrouve à Londres un niveau de jeu à la hauteur de son talent et son mental colore son avenir.

Dans le sillage de David Nalbandian, surnommé « El gringo » et dernier vainqueur albiceleste du Masters en 2005, le 5e mondial a bien pris une autre dimension. Il n'est pas qu'un grand gaillard de 1,98 m qui balance des aces comme les feuilles tombent en automne. Face à son double à l'énorme service (18 aces) et au grand coup droit (38 coups gagnants), Juan Martin Del Potro a montré ses qualités mentales et physiques. Le grand échalas se déplace bien, même très bien pour sa taille.


Del Potro, plus régulier et plus mobile
Ses jeunes années autour d'un ballon de foot ou de basket lui offrent une vivacité, supérieure au Suédois. A l'échange, le protégé de Franco Davin a réussi à faire craquer l'élève de Magnus Norman et s'est montré beaucoup plus régulier (23 fautes directes contre 41). Surtout il a dépassé sa frustration. Après avoir dominé le premier set sans convertir ses quatre balles de break, il se troue littéralement au tie-break en commettant cinq fautes d'affilée pour offrir la manche à Robin Söderling. Il soliloque, s'énerve et refait toute l'histoire de la littérature argentine en voyant défiler les aces sur les points importants.

Après 1h16' de jeu, il trouve enfin la faille et réalise le premier break de la rencontre avant de conclure sur son engagement. Mais ses travaux d'Hercule se poursuivent au troisième set. Mené 4-2, il débreake dans la foulée pour réciter une nouvelle leçon au jeu décisif. Comme tous les bons élèves, il ne commet pas deux fois les mêmes erreurs. Le premier point du tie-break donne le ton. Sur le service de Robin Söderling, il gagne une énorme bras de fer et termine l'échange de 24 frappes sur un revers gagnant. Il enchaîne et conclut sur un 13e ace. Comme toujours, il se signe, lève les yeux au ciel pour dédier sa victoire à sa jeune soeur disparue puis il exulte. En 2005, « El gringo », l'original, s'est imposé en revenant précipitamment d'une partie de pêche. Quatre ans plus tard, le nouveau « gringo » ne pêche que du gros sans précipitation.

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