« Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes » : différence entre les versions
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<br>II)ses oeuvres <br>Durant sa vie, il compose de nombreux mémoires, par exemple Sur la nécessité de diminuer les dépenses. Malesherbes était passionné de botanique. Il entretient une correspondance avec Jean Jacques Rousseau, qui est un écrivain philosophe. Il a aussi écrit les Remontrances en 1791 qui parlent de l'absolutisme et de l'abus de pouvoir des rois. Il est élu membre de l'Académie française en 1775. |
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| ⚫ | Né en 1721, Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes est issu d'une importante famille de la noblesse. Il est nommé [[procureur général|procureur général]] du [[Parlement de Paris|parlement de Paris]] en 1741. Après la mort de [[Louis XV de France|Louis XV]], il devient [[Secrétaire d'État|secrétaire d'État]] à la maison du roi. De 1787 à 1788, il est membre du [[Conseil d'en-haut|Conseil d'en-haut]]. Il meurt en 1794, [[guillotine|guillotiné]].<br> |
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III)Malesherbes et l'absolutisme<br>Malesherbes a eu un premier problème avec l'absolutisme vers 1744. Il était directeur de la librairie et donc responsable de la censure royale sur les impimés et a protégé l'Encyclopédie de Diderot.<br>En 1771, le triumvirat de Maupeou prend le pouvoir et supprime les parlements. Par solidarité avec ses collègues, Malesherbes rédige ses fameuses Remontrances qu’il diffuse clandestinement. Il reçoit alors une lettre de cachet qui l’exile dans son château.<br>Après avoir été nommé secrétaire de la Maison du roi pour Louis XVI en 1774, Malesherbes tente en vain d’abolir le système des lettres de cachet. Il démissionne l’année suivante.En mai 1775, Malesherbes adresse de nouvelles Remontrances au jeune souverain. Il prend la défense de la cause du peuple contre l'absolutisme. Ce sera un grand succès clandestin.<br>Par fidélité au roi qui pourtant ne l’aimait guère, il se porte volontaire pour prendre la défense de Louis XVI à son procès. Plus tard, c’est Malesherbes qui signifia au roi sa sentence de mort, le 20 janvier 1793. |
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== Ses oeuvres <br> == |
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| ⚫ | Malesherbes s'est opposé à la monarchie en rédigeant des écrits contre l'absolutisme. Les révolutionnaires n'ont pas tenu compte de ses écrits et l'ont guillotiné. |
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Durant sa vie, il compose de nombreux [[Mémoire (écrit)|mémoires]], par exemple pour exprimer son opinion sur la nécessité de diminuer les dépenses. Passionné de [[botanique|botanique]], Malesherbes entretient une correspondance avec [[Jean-Jacques Rousseau|Jean-Jacques Rousseau]], un écrivain philosophe.<br> |
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<u>'''''L'absolutisme:'''''</uest un type de régime politique dans lequel le détenteur d'une puissance attachée à sa personne, concentre en ses mains tous les pouvoirs, gouverne sans aucun contrôle.<br><u>'''''Censure:'''''</ucontrôle exercé par une autorité sur la presse, etc destinés au public. |
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Malesherbes a aussi écrit les ''Remontrances'' en 1791 qui parlent de l'[[absolutisme|absolutisme]] et de l'abus de pouvoir des rois. Il est élu membre de l'[[Académie française|Académie française]] en 1775. |
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== Malesherbes et l'absolutisme == |
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Malesherbes a eu un premier problème avec l'[[absolutisme|absolutisme]] vers 1744. Directeur de la librairie et donc responsable de la [[censure|censure]] royale sur les imprimés, il a protégé l'[[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédie]] de [[Denis Diderot|Diderot]]. |
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En 1771, le gouvernement de [[René Nicolas Charles Augustin de Maupeou|Maupeou]] prend le pouvoir et supprime les parlements. Par solidarité avec ses collègues, Malesherbes rédige ses fameuses ''Remontrances'' qu’il diffuse clandestinement. Il reçoit alors une [[lettre de cachet|lettre de cachet]] du roi qui l’exile dans son château. |
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Après avoir été nommé secrétaire de la Maison du roi pour [[Louis XVI de France|Louis XVI]] en 1774, Malesherbes tente en vain d’abolir le système des lettres de cachet. Il démissionne l’année suivante. En mai 1775, Malesherbes adresse de nouvelles ''Remontrances'' au jeune souverain. Il prend la défense de la cause du peuple contre l'absolutisme. Ce sera un grand succès clandestin. |
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Par fidélité au roi qui pourtant ne l’aimait guère, il se porte volontaire pour prendre la défense de Louis XVI à son procès. Plus tard, c’est Malesherbes qui signifie au roi sa sentence de mort, le 20 janvier 1793. |
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Version du 18 janvier 2009 à 21:54
 | Ce terme peut avoir une autre signification. Pour les autres définitions, lis Malesherbes ! |
Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes (6 décembre 1721, Paris - 22 avril 1794, Paris) est un magistrat et homme d'État français. Il faisait partie de la noblesse et pourtant il eut plusieurs problèmes avec les rois.
Vie de Malesherbes
Né en 1721, Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes est issu d'une importante famille de la noblesse. Il est nommé procureur général du parlement de Paris en 1741. Après la mort de Louis XV, il devient secrétaire d'État à la maison du roi. De 1787 à 1788, il est membre du Conseil d'en-haut. Il meurt en 1794, guillotiné.
Ses oeuvres
Durant sa vie, il compose de nombreux mémoires, par exemple pour exprimer son opinion sur la nécessité de diminuer les dépenses. Passionné de botanique, Malesherbes entretient une correspondance avec Jean-Jacques Rousseau, un écrivain philosophe.
Malesherbes a aussi écrit les Remontrances en 1791 qui parlent de l'absolutisme et de l'abus de pouvoir des rois. Il est élu membre de l'Académie française en 1775.
Malesherbes et l'absolutisme
Malesherbes a eu un premier problème avec l'absolutisme vers 1744. Directeur de la librairie et donc responsable de la censure royale sur les imprimés, il a protégé l'Encyclopédie de Diderot.
En 1771, le gouvernement de Maupeou prend le pouvoir et supprime les parlements. Par solidarité avec ses collègues, Malesherbes rédige ses fameuses Remontrances qu’il diffuse clandestinement. Il reçoit alors une lettre de cachet du roi qui l’exile dans son château.
Après avoir été nommé secrétaire de la Maison du roi pour Louis XVI en 1774, Malesherbes tente en vain d’abolir le système des lettres de cachet. Il démissionne l’année suivante. En mai 1775, Malesherbes adresse de nouvelles Remontrances au jeune souverain. Il prend la défense de la cause du peuple contre l'absolutisme. Ce sera un grand succès clandestin.
Par fidélité au roi qui pourtant ne l’aimait guère, il se porte volontaire pour prendre la défense de Louis XVI à son procès. Plus tard, c’est Malesherbes qui signifie au roi sa sentence de mort, le 20 janvier 1793.
Malesherbes s'est opposé à la monarchie en rédigeant des écrits contre l'absolutisme. Les révolutionnaires n'ont pas tenu compte de ses écrits et l'ont guillotiné.
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