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'''Paul Verlaine''' est un [[Poésie|poète]] [[France (pays)|français]], né à [[Metz|Metz]] en 1844, mort à [[Paris|Paris]] en 1896.
Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.<br>


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== Sa Vie ==
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| Nom de naissance<br>
| Paul Marie Verlaine<br>
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| Naissance<br>
| 30/03/44<br>
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| Décès<br>
| 8 janvier 1896 (à 51 ans)<br>
|}


== Sa Vie<br> ==
à compléter...

Paul Verlaine est né à Metz, rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'Église Notre-Dame de Metz.<br>

La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie&nbsp;: son père est capitaine dans l'armée.<br>

Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse à Paris, à la suite du décès de son père.<br>


== Son Œuvre ==
== Son Œuvre ==


=== Poésies <br> ===
à compléter...

*Poèmes saturniens (1866)
*Les Amies (1867)
*Fêtes galantes (1869)
*La Bonne Chanson (1872)
*Romances sans paroles (1874)
*Sagesse (1880)
*Jadis et naguère (1884)
*Amour (1888)
*Parallèlement (1889).
*Dédicaces (1890)
*Femmes (1890)
*Hombres (1891)
*Bonheur (1891)
*Chansons pour elle (1891)
*Liturgies intimes (1892)
*Élégies (1893)
*Odes en son honneur (1893)
*Dans les limbes (1894)
*Épigrammes (1894)
*Chair (1896)
*Invectives (1896)
*Biblio-sonnets (1913)
*Œuvres oubliées (1926-1929)
*Cellulairement <br>


=== Extrait d'un poème (Après trois ans) ===
=== Extrait d'un poème (Après trois ans) ===


''Ayant poussé la porte étroite qui chandelle,<br>Je me suis promené dans le petit jardin;<br>Qu'éclairait doucement le soleil du matin<br>Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle''
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,<br>Je me suis promené dans le petit jardin<br>Qu'éclairait doucement le soleil du matin,<br>Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.

Rien n'a changé. J'ai tout revu&nbsp;: l'humble tonnelle<br>De vigne folle avec les chaises de rotin...<br>Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin<br>Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

Les roses comme avant palpitent&nbsp;; comme avant,<br>Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,<br>Chaque alouette qui va et vient m'est connue.

Même j'ai retrouvé debout la Velléda,<br>Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,<br>Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.<br>


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''Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle<br>De vigne folle avec les chaises de rotins...''


[[Catégorie:Littérature_et_théâtre]]
[[Catégorie:Littérature_de_langue_française]]

Version du 9 novembre 2011 à 11:04

Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.

Nom de naissance
Paul Marie Verlaine
Naissance
30/03/44
Décès
8 janvier 1896 (à 51 ans)

Sa Vie

Paul Verlaine est né à Metz, rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'Église Notre-Dame de Metz.

La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père est capitaine dans l'armée.

Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse à Paris, à la suite du décès de son père.

Son Œuvre

Poésies

  • Poèmes saturniens (1866)
  • Les Amies (1867)
  • Fêtes galantes (1869)
  • La Bonne Chanson (1872)
  • Romances sans paroles (1874)
  • Sagesse (1880)
  • Jadis et naguère (1884)
  • Amour (1888)
  • Parallèlement (1889).
  • Dédicaces (1890)
  • Femmes (1890)
  • Hombres (1891)
  • Bonheur (1891)
  • Chansons pour elle (1891)
  • Liturgies intimes (1892)
  • Élégies (1893)
  • Odes en son honneur (1893)
  • Dans les limbes (1894)
  • Épigrammes (1894)
  • Chair (1896)
  • Invectives (1896)
  • Biblio-sonnets (1913)
  • Œuvres oubliées (1926-1929)
  • Cellulairement

Extrait d'un poème (Après trois ans)

Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.

Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.

Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.


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