« Francis Poulenc » : différence entre les versions
« Francis Poulenc » défini et expliqué aux enfants par les enfants.
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[[Fichier:Francis Poulenc (vers 22 ans).jpg|vignette|Francis Poulenc (vers 1922)]] |
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'''Francis Poulenc''' est un [[compositeur]] et [[pianiste]] [[France|français]] de [[musique classique]]. |
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Il est né à [[Paris]] le 7 janvier 1899 et est mort, dans la même ville, le 30 janvier 1963. |
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|+Données clés |
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== Biographie == |
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!Naissance |
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À compléter... |
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|[[7 janvier|7]] [[Janvier 1899|janvier]] [[1899 en musique classique|1899]] |
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[[Paris]], [[France]] |
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== Œuvres principales == |
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!Décès |
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|[[30 janvier|30]] [[Janvier 1963|janvier]] [[1963 en musique classique|1963]] (à 64 ans) |
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Paris, France |
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!Activité principale |
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|[[Compositeur]], [[Pianiste]] |
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!Style |
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|[[Musique moderne|Musique de la période moderne]] |
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!Lieux d'activité |
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|Paris |
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!Maîtres |
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|[[Charles Koechlin]] |
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Œuvres principales |
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* ''[[Les Biches (ballet)|Les Biches]]'' |
* ''[[Les Biches (ballet)|Les Biches]]'' |
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* ''[[Concert champêtre]]'' |
* ''[[Concert champêtre]]'' |
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* ''[[Dialogues des carmélites]]'' |
* ''[[Dialogues des carmélites]]'' |
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* ''[[La Voix humaine (Poulenc)|La Voix humaine]]'' |
* ''[[La Voix humaine (Poulenc)|La Voix humaine]]'' |
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[[Catégorie:Musique]] |
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:: [[Liste des œuvres de Francis Poulenc]] |
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'''Francis Poulenc''' ([[[Alphabet phonétique international|pu.lɛ̃ːk]]])[[Francis Poulenc#cite note-1|1]] est un [[compositeur]] et [[pianiste]] [[France|français]], né le [[7 janvier|7]] [[Janvier 1899|janvier]] [[1899 en musique classique|1899]] à [[Paris]] où il est mort le [[30 janvier|30]] [[Janvier 1963|janvier]] [[1963 en musique classique|1963]]. |
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== Sommaire == |
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* [[Francis Poulenc#Biographie|1Biographie]] |
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* [[Francis Poulenc#Œuvres|2Œuvres]] |
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** [[Francis Poulenc#Œuvres principales|2.1Œuvres principales]] |
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** [[Francis Poulenc#Chansons et mélodies|2..2Chansons et mélodies]] |
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** [[Francis Poulenc#Écrits|2.3Écrits]] |
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* [[Francis Poulenc#Discographie sélective|3Discographie sélective]] |
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* [[Francis Poulenc#Bibliographie|4Bibliographie]] |
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* [[Francis Poulenc#Notes et références|5Notes et références]] |
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* [[Francis Poulenc#Liens externes|6Liens externes]] |
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== Biographie[modifier | modifier le code] == |
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Plaque commémorative de la naissance de Francis Poulenc au 2 [[place des Saussaies]] à Paris (<abbr>8<sup>e</sup></abbr>) |
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Le père de Francis Poulenc, Émile Poulenc (1855-1917), est l’un des fondateurs des [[établissements Poulenc frères]] qui deviendront plus tard le groupe [[Rhône-Poulenc]]. Sa mère, Jenny Royer (1864-1915), fille d’artisans parisiens[[Francis Poulenc#cite note-M10-2|2]], lui apprend le piano dès l'âge de cinq ans[[Francis Poulenc#cite note-M10-2|2]]. À partir de 1915, il se perfectionne auprès de [[Ricardo Viñes]], qui lui fait rencontrer notamment [[Erik Satie]], [[Claude Debussy]] et [[Maurice Ravel]][[Francis Poulenc#cite note-M12-3|3]]. |
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Après une scolarité au [[lycée Condorcet]], il connaît à dix-huit ans une première réussite lors d’un concert de musique « d’avant-garde » donné au [[théâtre du Vieux-Colombier]], dirigé alors par la cantatrice [[Jane Bathori]][[Francis Poulenc#cite note-M18-4|4]]. Sa ''[[Rapsodie nègre]]'' (1917) lui ferme la porte du [[Conservatoire de Paris]][[Francis Poulenc#cite note-5|5]], mais attire l’attention du compositeur [[Igor Stravinsky]], dont l'appui lui permet de faire publier ses premières œuvres aux éditions britanniques Chester[[Francis Poulenc#cite note-M25-6|6]],[[Francis Poulenc#cite note-7|7]],[[Francis Poulenc#cite note-8|8]]. |
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Grâce à son amie d’enfance Raymonde Linossier (1897–1930)[[Francis Poulenc#cite note-M13-9|9]], il fréquente en compagnie de son ami [[Georges Auric]] (son « frère jumeau »<sup>[[Aide:Référence nécessaire|[réf. nécessaire]]]</sup>) la Maison des amis des livres, tenue par [[Adrienne Monnier]][[Francis Poulenc#cite note-M13-9|9]]. Il y fait la connaissance des poètes d’avant-garde, tels que [[Jean Cocteau]], [[Guillaume Apollinaire]], [[Max Jacob]], [[Paul Éluard]][[Francis Poulenc#cite note-M14-10|10]], dont il mettra de nombreux textes en musique. |
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Il compose ''Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée'' (1918), un cycle de mélodies reprenant des poèmes de l'[[Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée|oeuvre éponyme]] de [[Guillaume Apollinaire]], et en confie la première exécution à [[Suzanne Peignot]] (1919)[[Francis Poulenc#cite note-11|11]]. C'est à cette époque que se crée, sous l'impulsion de Jean Cocteau et d'Erik Satie, un collectif de jeunes compositeurs que le critique Henri Collet surnomme en 1920 le « [[Groupe des Six (musique)|groupe des Six]] », en référence au « [[groupe des Cinq]] » russes. Constitué, outre Francis Poulenc, de [[Georges Auric]], [[Louis Durey]], [[Arthur Honegger]], [[Darius Milhaud]] et [[Germaine Tailleferre]], il se veut une réaction contre le romantisme et le [[Richard Wagner|wagnérisme]], mais aussi, dans une certaine mesure, contre le courant impressionniste. Le groupe des Six ne créera pourtant que deux œuvres collectives : un recueil pour le piano, ''Album des Six'', et un ballet, ''Les Mariés de la tour Eiffel'' (sur un texte de Cocteau). |
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De 1921 à 1925, Poulenc étudie la composition avec [[Charles Koechlin]][[Francis Poulenc#cite note-M40-12|12]], un élève de [[Gabriel Fauré]]. Il reste néanmoins une sorte d’autodidacte : « Mon canon, c’est l’instinct », dit-il un jour. La première de son ballet ''[[Les Biches (ballet)|Les Biches]]'', donné par les [[Ballets russes]] de [[Serge de Diaghilev]], dans des décors et des costumes de [[Marie Laurencin]], a lieu en janvier 1924. |
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En 1926, il rencontre le baryton [[Pierre Bernac]], à qui il demande d'interpréter les ''[[Chansons gaillardes]]'' composées la même année[[Francis Poulenc#cite note-M92-13|13]]. Pierre Bernac deviendra son interprète-fétiche (Franck Ferraty parle de « partenaire affectif privilégié »[[Francis Poulenc#cite note-14|14]], bien que selon Wilfrid Mellers « malgré les inclinations homosexuelles de Francis, lui et Bernac ne furent pas amants »[[Francis Poulenc#cite note-15|15]]) et pour lequel il composera 90 de ses 145 mélodies [[Francis Poulenc#cite note-16|16]]. Il l’accompagne au piano à partir de 1935 (et jusqu'en 1959) dans des récitals de musique française à travers le monde entier. |
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En 1927, il achète le « Grand Coteau », une maison près de [[Noizay]], en Touraine, où il se réfugie dès lors pour composer. En 1928, il écrit pour la célèbre claveciniste [[Wanda Landowska]] le ''[[Concert champêtre]]'' pour [[clavecin]] et orchestre. L’œuvre est dédiée à son amant, le peintre Richard Chanlaire. Il crée son ''[[Concerto pour deux pianos (Poulenc)|Concerto pour deux pianos]]'' en 1932 avec [[Jacques Février]], fidèle interprète de ses œuvres. |
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La mort de plusieurs amis et celle du compositeur et critique [[Pierre-Octave Ferroud]], puis un pèlerinage à [[Rocamadour]] en 1935, le ramènent vers la foi catholique dont il s’était détourné depuis la mort de son père, en 1917. Même s'il continue à composer des mélodies légères, comme les ''Quatre chansons pour enfants'' (1934) sur des textes de [[Jean Nohain]], certaines de ses œuvres se font plus sombres et austères. En 1936, il compose les ''Litanies à la Vierge noire de Rocamadour'', pour chœur de femmes et orgue (qu’il orchestre ultérieurement), suivies de la ''Messe en sol majeur pour chœur mixte a cappella''[[Francis Poulenc#cite note-17|17]] (1937) et des ''Quatre motets pour un temps de pénitence'' (1938-39). |
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Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], Poulenc écrit texte et musique des ''Animaux modèles'', ballet plein d’humour créé à l'[[Opéra de Paris]] en 1942 sur une chorégraphie de [[Serge Lifar]], avec les costumes de son ami le peintre et décorateur de théâtre [[Maurice Brianchon]]. L’œuvre peut être vue comme un acte de résistance, en ce qu’elle fait entendre un passage de ''[[Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (chanson)|Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine]]'' – que les officiers allemands ne reconnurent pas à l'époque. La même année, il compose la musique du film ''[[La Duchesse de Langeais (film, 1942)|La Duchesse de Langeais]]'' de [[Jacques de Baroncelli]]. |
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En revanche, sa cantate ''[[Figure humaine]]'' (1943) sur des textes de [[Paul Éluard]] doit attendre 1945 pour être créée (à Londres), sans doute en raison du poème qui la conclut : ''Liberté''. Poulenc la dédie à son compagnon d’alors, Raymond Destouches (un chauffeur rencontré au début des années 1930). Toujours en 1945, il crée un conte musical, ''Histoire de [[Babar]], le petit éléphant'' d'après le personnage créé par [[Jean de Brunhoff]]. Grâce à [[Max de Rieux]][[Francis Poulenc#cite note-18|18]], il se lie d'amitié avec la jeune soprano [[Denise Duval]], à laquelle il confie le rôle principal de son [[opéra-bouffe]], ''[[Les Mamelles de Tirésias (opéra-bouffe)|Les Mamelles de Tirésias]]'' d’après la [[Les Mamelles de Tirésias|comédie-éponyme]] de Guillaume Apollinaire, lors de la création à l'[[Opéra-Comique]] en 1947[[Francis Poulenc#cite note-19|19]]. Poulenc continue à alterner mélodies, chœurs profanes (''Huit chansons françaises'', 1945) ou religieux (''[[Stabat Mater (Poulenc)|Stabat Mater]]'', 1950), pièces orchestrales (''Sinfonietta'', 1947), de chambre ou pour le piano. |
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Tombe au [[cimetière du Père-Lachaise]] |
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Le 7 novembre 1948, il donne son premier récital avec Pierre Bernac aux États-Unis. Il y rencontre notamment la soprano [[Leontyne Price]], qui le met au programme de ses récitals, et le compositeur [[Samuel Barber]] dont les ''Mélodies passagères'' seront créées à Paris par Bernac et Poulenc en février 1952. |
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En 1953, le directeur des éditions [[Casa Ricordi|Ricordi]] commande à Poulenc un ballet sur [[Marguerite de Cortone|sainte Marguerite de Cortone]] pour la [[Scala de Milan]]. Poulenc décline l'offre, mais s'arrête sur le livret en italien que [[Flavio Testi]] a tiré d'une pièce représentée l'année précédente au [[Théâtre Verlaine|théâtre des Arts]] par [[Jacques Hébertot]], ''Dialogues des carmélites'' d'après un scénario inédit de [[Georges Bernanos]]. Malgré des problèmes de droits et de santé, Poulenc se lance à corps perdu dans un sujet qui ne tarde pas à l'obséder, les angoisses de Blanche de la Force face à la mort faisant écho aux siennes, confronté à la longue agonie de son compagnon de l'époque, Lucien Roubert[[Francis Poulenc#cite note-20|20]], un voyageur de commerce. Il adapte lui-même le texte de Bernanos pour une version française et achève sa partition en août 1955 au moment même de la mort de Lucien. ''[[Dialogues des carmélites]]'' est créé à Milan le 26 janvier 1957 avec [[Leyla Gencer]] (<abbr>M<sup>me</sup></abbr> Lidoine) et [[Virginia Zeani]] (Blanche), puis en version française à l'Opéra de Paris le 21 juin suivant avec [[Régine Crespin]] et [[Denise Duval]]. La première aux États-Unis a lieu en septembre de la même année au [[San Francisco Opera]] avec Leontyne Price qui fait sa première apparition sur une grande scène d’opéra dans le rôle de <abbr>M<sup>me</sup></abbr> Lidoine. |
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Plaque commémorative au 5, [[rue de Médicis]] à Paris. |
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Il est suivi en 1958 par ''[[La Voix humaine (Poulenc)|La Voix humaine]]'', tragédie lyrique d’après Cocteau, dédiée à son dernier amour, Louis Gautier, un travailleur manuel rencontré en 1957[[Francis Poulenc#cite note-M200-21|21]]. En 1960-61, il est aux États-Unis pour les créations des ''Mamelles de Tirésias'' et de ''La Voix humaine''. Son ''Gloria'' pour soprano solo, chœur mixte et orchestre est créé simultanément à Boston par [[Charles Munch]] et à Paris par [[Georges Prêtre]] (janvier-février 1961). La même année, il publie un livre sur [[Emmanuel Chabrier]]. |
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Il meurt le [[30 janvier|30]] [[Janvier 1963|janvier]] [[1963]] d'une crise cardiaque à son domicile du 5, [[rue de Médicis]], face au [[jardin du Luxembourg]]. Il est enterré à Paris, au [[cimetière du Père-Lachaise]] ([[Liste de personnalités enterrées au cimetière du Père-Lachaise|division 5)]]. |
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Ses deux dernières compositions sont créées de façon posthume en avril et juin 1963 : la ''[[Sonate pour hautbois et piano (Poulenc)|Sonate pour hautbois et piano]]'' par [[Pierre Pierlot]] et Jacques Février, et la ''[[Sonate pour clarinette et piano (Poulenc)|Sonate pour clarinette et piano]]'' par [[Benny Goodman]] et [[Leonard Bernstein]]. |
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Le critique [[Claude Rostand]], pour souligner la coexistence chez Poulenc d’une grande gravité due à sa foi catholique avec l’insouciance et la fantaisie, a forgé la formule célèbre « moine ou voyou ». Ainsi, à propos de son ''Gloria'', qui provoqua quelques remous à sa création, le compositeur lui-même déclara : « J’ai pensé, simplement, en l’écrivant à ces fresques de [[Benozzo Gozzoli]] où les anges tirent la langue, et aussi à ces graves bénédictins que j’ai vu un jour jouer au football ». |
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== Œuvres[modifier | modifier le code] == |
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Article détaillé : [[Liste des œuvres de Francis Poulenc]]. |
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=== Œuvres principales[modifier | modifier le code] === |
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* ''[[Rapsodie nègre]]'' (1917) |
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* ''[[Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée]]'' (1918), cycle de mélodies d'après [[Guillaume Apollinaire]] |
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* ''[[Les Biches]]'' (1924), ballet |
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* ''[[Chansons gaillardes]]'' (1926), cycle de mélodies |
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* ''[[Concert champêtre]]'' pour clavecin et orchestre (1928) |
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* ''[[Concerto en ré mineur pour deux pianos et orchestre|Concerto pour deux pianos]] (1932)'' |
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* ''Litanies à la Vierge noire de Rocamadour'', pour chœur de femmes et orgue (1936) |
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* ''Messe en sol majeur'' pour chœur mixte a cappella (1937) |
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* ''Quatre motets pour un temps de pénitence'' (1938-39) |
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* ''[[Les Animaux modèles]]'' (1942), ballet |
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* ''[[Figure humaine]]'' (1943), cantate sur des textes de [[Paul Éluard]], créée en 1945 à Londres |
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* ''[[L'Histoire de Babar, le petit éléphant]]'' (1945), conte musical pour récitant et piano |
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* ''[[Les Mamelles de Tirésias]]'' (1947), opéra-bouffe d’après la comédie-éponyme de Guillaume Apollinaire |
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* ''[[Stabat Mater (Poulenc)|Stabat Mater]]'' (1950) |
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* ''[[Sinfonietta (Poulenc)|Sinfonietta]]'' (1947), pour orchestre |
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* ''[[Dialogues des carmélites]]'' (1955), opéra d'après [[Georges Bernanos]], créé à Milan le 26 janvier 1957 |
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* ''[[La Voix humaine (Poulenc)|La Voix humaine]]'' (1958), tragédie lyrique d’après [[Jean Cocteau]] |
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* ''[[Gloria (Poulenc)|Gloria]]'' (1960), pour soprano solo, chœur mixte et orchestre, créé simultanément à Boston par [[Charles Munch]] et à Paris par [[Georges Prêtre]] (janvier-février 1961) |
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* ''[[Sonate pour hautbois et piano de Poulenc|Sonate pour hautbois et piano]]'' (1963, création posthume) |
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* ''[[Sonate pour clarinette et piano de Poulenc|Sonate pour clarinette et piano]]'' (1963, création posthume par Benny Goodman et Leonard Bernstein) |
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=== Chansons et mélodies[modifier | modifier le code] === |
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Poulenc a composé près de deux cents mélodies ou chansons, la plupart accompagnées au piano, les autres par un orchestre de chambre ou un grand orchestre. |
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Les premières œuvres sont souvent des chansons légères telles ''Toréador'' (1918), chanson « chanson hispano-italienne » ou le cycle ''Cocardes'' (1919) sur des textes de [[Jean Cocteau]] (Poulenc était fasciné par le cirque, le music-hall et par des chanteurs comme [[Maurice Chevalier]][[Francis Poulenc#cite note-22|22]]), mais à partir de sa rencontre avec [[Pierre Bernac]], les mélodies se font plus lyriques, mettant en musique le plus souvent des poèmes de son cercle d’amis : [[Guillaume Apollinaire|Apollinaire]], [[Louise de Vilmorin]], [[Max Jacob]] et surtout [[Paul Éluard]]. Par la suite, il alterne les deux genres, revenant à la fantaisie avec, par exemple, en 1942 ''Chansons villageoises'', et en 1960 ''La Courte Paille''. |
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Parmi ses adaptations de textes d’Apollinaire, ''Bleuet'' (1939) et ''Montparnasse'' (1945), mélodie qui demanda à Poulenc trois ans de travail pour trois courtes pages[[Francis Poulenc#cite note-M151-23|23]] présentent le Poulenc de la maturité. Tout à fait à l’opposé, une œuvre comme ''[[Les Chemins de l'amour (Poulenc)|Les Chemins de l’amour]]'' composée pour la « diva de l’opérette », [[Yvonne Printemps]], pour la pièce d'[[Jean Anouilh|Anouilh]] ''[[Léocadia]]'' (1940), correspond à sa veine populaire, tout comme ''Voyage à Paris'' du cycle ''[[Banalités (Poulenc)|Banalités]]'' (1940). |
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''C'' (1943), sur le poème de guerre de [[Louis Aragon]] ''Les Ponts-de-Cé'', est une de ses mélodies les plus souvent reprises.<sup>[[Aide:Référence nécessaire|[réf. nécessaire]]]</sup> ''Liberté'', sur le poème ''[[Liberté (poème)|Liberté]]'' d’Éluard, clôt la cantate ''[[Figure humaine]]'', créée sur la BBC en 1945 et dont la première française n’eut lieu qu’en 1947. |
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Cocteau notait à propos des chansons et mélodies : « La particularité de Poulenc, c'est de mettre le texte en évidence. Le poème ''Liberté'' d'Éluard y gagne. On se demande si le texte ainsi chanté n'est pas la seule forme possible de déclamation d'un poème[[Francis Poulenc#cite note-24|24]]. » |
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=== Écrits[modifier | modifier le code] === |
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* Francis Poulenc, ''Mes mélodies et leurs poètes'', Conférence du 20 mars 1947, revue ''Conferencia'' <abbr>n<sup>o</sup></abbr> 36, décembre 1947 ; |
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* Francis Poulenc, ''Emmanuel Chabrier'', Paris, 1961 ; |
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* Francis Poulenc, ''Moi et mes amis'', confidences recueillies par Stéphane Audel, La Palatine, Paris, 1963 ; |
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* Francis Poulenc, ''Journal de mes mélodies'', préface d’[[Henri Sauguet]], texte établi par la Société des amis de Francis Poulenc, éditions Grasset, 1964 ; réédité en 1993, préface de [[Denise Duval]], texte intégral établi et annoté par Renaud Machart, éditions Cicéro et Salabert, Paris, 1993 <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/978-2908369106|978-2908369106]])</small> ; |
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* Francis Poulenc, , Paris, Fayard, [[1994]], 1128 <abbr>p.</abbr> <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/2-213-03020-0|2-213-03020-0]], [[Online Computer Library Center|OCLC]] [http://worldcat.org/oclc/32176158&lang=fr 32176158], notice [[Bibliothèque nationale de France|BnF]] <abbr>n<sup>o</sup></abbr> [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36682100n.public FRBNF36682100])</small> |
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* Francis Poulenc, ''À bâtons rompus'', écrits radiophoniques édités par Lucie Kayas précédés de ''Journal de vacances'' et suivis de ''Feuilles Américaines'', éditions Actes Sud, Arles, 1999 ; |
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* Francis Poulenc, ''Dialogues des carmélites'', livret français, collection Opéra de Marseille, éditions Actes Sud, Arles, rééd. 2006. |
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* Francis Poulenc, ''J'écris ce qui me chante'', textes et entretiens, réunis, présentés et annotés par Nicolas Southon, Fayard, Paris, 2011, 920 p. |
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; Entretiens radiophoniques |
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* , Paris, René Julliard, [[1954]], 223 <abbr>p.</abbr> <small>([[Online Computer Library Center|OCLC]] [http://worldcat.org/oclc/12151898&lang=fr 12151898])</small> |
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** ''Francis Poulenc ou l'Invité de Touraine'', entretiens avec [[Claude Rostand]] réalisés en 1953-1954 – [[Institut national de l'audiovisuel|INA]]/[[Radio France]], 1995 (2 CD) |
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== Discographie sélective[modifier | modifier le code] == |
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Poulenc a laissé plusieurs enregistrements comme pianiste soliste ou accompagnateur. On dispose aussi d’enregistrements, parfois supervisés par lui, interprétés par des artistes qu’il privilégiait de son vivant, comme le baryton [[Pierre Bernac]], la soprano [[Denise Duval]], le pianiste [[Gabriel Tacchino]] ou le chef d’orchestre [[Georges Prêtre]]. |
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; Intégrale |
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* Œuvres pour piano, Musique de chambre, Concertos, Musique symphonique, Musique religieuse, Œuvres lyriques, Mélodies, Chansons - avec Elly Ameling, [[Gabriel Bacquier]], Liliane Berton, [[André Cluytens]], [[Régine Crespin]], Michel Debost, [[Pierre Dervaux]], [[Maurice Duruflé]], [[Denise Duval]], [[Jacques Février]], Jean-Paul Fouchécourt, [[Nicolai Gedda]], [[Rita Gorr]], [[Mady Mesplé]], [[Jessye Norman]], [[Emmanuel Pahud]], [[Michel Plasson]], [[Michel Portal]], Francis Poulenc, [[Georges Prêtre]], [[Yvonne Printemps]], [[Michel Sénéchal]], [[Gérard Souzay]], [[Gabriel Tacchino]], [[Peter Ustinov]], [[José Van Dam]], [[Frank Peter Zimmermann]]… - 20 CD, [[EMI Classics]], parution le 22 octobre 2012 |
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; Mélodies, œuvres vocales |
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* Intégrale des mélodies et chansons, avec [[Mady Mesplé]], Liliane Berton, [[Jessye Norman]], [[Michel Sénéchal]], [[Nicolaï Gedda]], [[Gabriel Bacquier]], Jean-Christophe Benoit, [[Pierre Bernac]], [[Gérard Souzay]], [[José Van Dam]], etc. – [[EMI Classics]], 1998 (rééd.5CD) |
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* ''Le Bal masqué, Le Bestiaire, [[Le Gendarme incompris]], etc.'', [[François Le Roux]], [[Dominique Visse]], [[Lambert Wilson]], [[Orchestre national de France]], [[Charles Dutoit]] – Decca, 1996 |
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; Opéras |
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* ''Dialogues des carmélites'' avec [[Régine Crespin]] (<abbr>M<sup>me</sup></abbr> Lidoine), [[Denise Duval]] (Blanche), [[Rita Gorr]] (Mère Marie), Liliane Berton (Sœur Constance), chœur et orchestre de l'Opéra de Paris, [[Pierre Dervaux]] (dir.) – [[EMI Classics]], 1958 <small>(distribution de la création)</small> |
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* ''Dialogues des carmélites'', Rita Gorr (<abbr>M<sup>me</sup></abbr> de Croissy), Catherine Dubosc (Blanche), Martine Dupuy (Mère Marie), Brigitte Fournier (Sœur Constance), [[José Van Dam]] (marquis de la Force), chœur et orchestre de l'Opéra de Lyon, [[Kent Nagano]] (dir.) – Virgin Classics, 1992 |
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* ''Les Mamelles de Tirésias'' avec [[Denise Duval]], [[Jean Giraudeau (chanteur)|Jean Giraudeau]], Émile Rousseau, Robert Jeantet, chœur et orchestre de l'Opéra-Comique, [[André Cluytens]] (dir.) – EMI, 1953 <small>(distribution de la création)</small> |
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* ''La Voix humaine'', [[Denise Duval]], Orchestre de l'[[Opéra-Comique]], [[Georges Prêtre]] (dir.) – EMI, 1959 <small>(distribution de la création)</small> |
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* ''La Voix humaine'' avec [[Jane Rhodes]], [[Orchestre national de France]], Jean-Pierre Marty (dir.) – 1976, rééd. INA, 1994 |
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* ''La Voix humaine'' / ''La Dame de Monte-Carlo'' avec [[Felicity Lott]], [[Orchestre de la Suisse romande]], [[Armin Jordan]] (dir.) – Harmonia Mundi, 2001 |
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; Musique sacrée |
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* ''Figure humaine, Quatre motets pour le temps de Noël, Salve Regina, Quatre petites prières de saint François d'Assise'', Ensemble vocal de Provence, Hélène Guy (dir.) – Pierre Vérany, 1981 |
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* ''Gloria, Stabat Mater'', [[Kathleen Battle]], [[Tanglewood]] Festival Chorus, [[Boston Symphony Orchestra]], [[Seiji Ozawa]] – DG, 1989 |
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; Musique instrumentale |
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* ''Les Biches'', Orchestre de la société des conservatoires, [[Georges Prêtre]] (dir.) – EMI, 1962 |
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* ''Concerto pour Orgue'' [[Marie-Claire Alain]] Orchestre National de l'ORTF [[Jean Martinon]] [[Erato (label)|Erato]] 1969 |
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* ''Sinfonietta, Concert champêtre, Suite française'', etc, [[Pascal Rogé]] (clavecin), [[Orchestre national de France]], [[Charles Dutoit]] – Decca, 1996 |
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== Bibliographie[modifier | modifier le code] == |
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* [[Jean Roy (critique musical)|Jean Roy]], ''Francis Poulenc'', Seghers, Paris, 1964 |
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* Pierre Bernac, ''Francis Poulenc et ses mélodies'', Buchet-Chastel, Paris, 1978 |
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* Henri Hell, ''Francis Poulenc'', Fayard, Paris, 1978 |
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* Francine Bloch, ''Phonographie de Francis Poulenc'', Bibliothèque nationale, Paris, 1984 |
|||
* [[Jean Roy (critique musical)|Jean Roy]], , Paris, Seuil, <abbr>coll.</abbr> « Solfèges », [[1994]], 222 <abbr>p.</abbr> <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/2-02-013701-1|2-02-013701-1]], [[Online Computer Library Center|OCLC]] [http://worldcat.org/oclc/31129929&lang=fr 31129929], notice [[Bibliothèque nationale de France|BnF]] <abbr>n<sup>o</sup></abbr> [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb356928119.public FRBNF35692811])</small> |
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* Renaud Machart, , Paris, Seuil, <abbr>coll.</abbr> « Solfèges », [[1995]], 252 <abbr>p.</abbr> <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/2-02-013695-3|2-02-013695-3]], [[Online Computer Library Center|OCLC]] [http://worldcat.org/oclc/35198472&lang=fr 35198472], notice [[Bibliothèque nationale de France|BnF]] <abbr>n<sup>o</sup></abbr> [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb357703387.public FRBNF35770338])</small> |
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* (<abbr>en</abbr>) Wilfrid Mellers, ''Francis Poulenc'', Oxford University Press, 1995 |
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* (<abbr>en</abbr>) Carl B. Schmidt, ''The Music of Francis Poulenc (1899-1963) : A Catalogue'', Clarendon Press, 1995 (catalogue de l’œuvre) |
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* (<abbr>en</abbr>) Benjamin Ivry, ''Francis Poulenc'', Phaidon Press Limited, Londres, 1996 |
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* (<abbr>en</abbr>) Sidney Buckland et Myriam Chimènes (dir.), ''Poulenc: Music, Art and Literature'', Ashgate, 1999 |
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* (<abbr>en</abbr>) Carl B. Schmidt, ''Entrancing Muse: A Documented Biography of Francis Poulenc'', Pendragon Press, London, 2001 |
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* (<abbr>en</abbr>) Richard Burton, ''Francis Poulenc'', Absolute Press, 2002 |
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* Catherine Miller, ''Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel et le groupe des Six'', Mardaga, 2003 |
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* Alban Ramaut, ''Francis Poulenc et la Voix'', Symétrie, Lyon, 2005 |
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* Franck Ferraty, , Paris, L'Harmattan, <abbr>coll.</abbr> « Collection Univers musical », [[2009]], 313 <abbr>p.</abbr> <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Sp%C3%A9cial%3AOuvrages%20de%20r%C3%A9f%C3%A9rence/2296094864|2296094864]], [[Online Computer Library Center|OCLC]] [http://worldcat.org/oclc/406146457&lang=fr 406146457], notice [[Bibliothèque nationale de France|BnF]]<abbr>n<sup>o</sup></abbr> [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42004944t.public FRBNF42004944], [https://books.google.fr/books?id=JgVgiU-YkWcC lire en ligne] <small>[archive]</small>)</small> |
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* Franck Ferraty, ''Francis Poulenc à son piano : un clavier bien fantasmé'', L'Harmattan, Paris, 2011 |
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* Simon Basinger, ''Les Cahiers de Francis Poulenc'' (3 vol.), éd. Michel de Maule, Paris, 2009-2012 |
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* [[Hervé Lacombe]], ''Francis Poulenc'', Fayard, 2013, 1104 p., grand [[prix des Muses]]-[[Fondation Singer-Polignac]] 2014 et [[prix Pelléas]] 2014 |
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== Notes et références[modifier | modifier le code] == |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-1|↑]] Jean-Marie Pierret, [https://books.google.fr/books?id=mP4JUXoFLBoC&pg=PA103&lpg=PA103&dq=prononciation+poulenc&source=bl&ots=gL_OEzrT8E&sig=jYIJNenyomkypYbWEa2Ap57m6ww&hl=fr&ei=64RrTtH4IaPj4QTflvCWBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&sqi=2&ved=0CDQQ6AEwAw#v=onepage&q=prononciation%20poulenc&f=false ''Phonétique historique du français et notions de phonétique générale''] <small>[archive]</small>, (fin de la page 103), 1994 |
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# ↑ <sup>[[Francis Poulenc#cite ref-M10 2-0|a]], [[Francis Poulenc#cite ref-M10 2-1|b]] et [[Francis Poulenc#cite ref-M10 2-2|c]]</sup> [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 10 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M12 3-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 12 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M18 4-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 19 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-5|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 19 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M25 6-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 25 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-7|↑]] [[Francis Poulenc#Poulenc/Chimènes1994|Poulenc/Chimènes 1994]], <abbr>p.</abbr> ? |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-8|↑]] « Il a été admirable pour moi. Songez que c'est Stravinsky qui m'a fait éditer à Londres chez Chester, mon premier éditeur, l'éditeur des ''Mouvements perpétuels'', de la ''Sonate pour deux clarinettes'', de ma ''Sonate pour quatre mains'' ; toutes ces petites œuvres de début, assez balbutiantes, ont été publiées grâce à la gentillesse de Stravinsky, qui a été vraiment pour moi un père. » dans : Francis Poulenc, ''Moi et mes amis. Confidences recueillies par Stéphane Audel'', La Palatine, Paris, 1963. |
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# ↑ <sup>[[Francis Poulenc#cite ref-M13 9-0|a]] et [[Francis Poulenc#cite ref-M13 9-1|b]]</sup> [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 13 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M14 10-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 14 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-11|↑]] (<abbr>en</abbr>) Carl B. Schmidt, , Clarendon Press, 1995, <abbr>p.</abbr> 41 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M40 12-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 40 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M92 13-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 92 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-14|↑]] [[Francis Poulenc#Ferraty2009|Ferraty 2009]], <abbr>p.</abbr> 261, note, [https://books.google.fr/books?id=JgVgiU-YkWcC&lpg=PA1&pg=PA261#v=onepage&q&f=false lire en ligne] <small>[archive]</small>. |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-15|↑]] [https://books.google.fr/books?id=217ZZ6Ozx7kC&lpg=PP1&dq=Francis%20Poulenc%20%20Par%20Wilfrid%20Mellers&pg=PA61#v=onepage&q&f=false « ''Despite Francis's homosexual proclivities, he and Bernac were not lovers'' »] <small>[archive]</small> ''in'' Wilfrid Mellers, ''Francis Poulenc'', <abbr>''op. cit.''</abbr>, <abbr>p.</abbr> 61. |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-16|↑]] ''Correspondance 1910-1963'', <abbr>p.</abbr> 1012 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-17|↑]] Messe dont on notera qu'elle ne comporte pas de Credo. |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-18|↑]] Renaud Machart, ''Poulenc'', Seuil, Paris, 1995, <abbr>p.</abbr> 146. |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-19|↑]] Elle sera également la créatrice de ses principaux rôles féminins : Blanche dans ''Dialogues des carmélites'', la Femme dans ''La Voix humaine'', ''La Dame de Monte-Carlo'' ainsi que, entre autres, du cycle de mélodies ''La Courte Paille'' en 1960. |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-20|↑]] James Harding, livret de ''Dialogues des Carmélites'', Pierre Dervaux (dir.), EMI, réed. 1999 (CD). |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M200 21-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 200 |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-22|↑]] « En tout cas, ce que nous préférions à tout c'était Chevalier, le Chevalier du Petit Casino et du Carillon. » Dans : [[Francis Poulenc#Poulenc/Rostand1954|Poulenc/Rostand 1954]], <abbr>p.</abbr> 135–136. |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-M151 23-0|↑]] [[Francis Poulenc#Machart1995|Machart 1995]], <abbr>p.</abbr> 151 : « J'ai trouvé la musique du vers « Un poète lyrique d'Allemagne » à Noizay en 1941. Toute la fin (depuis « vous connaissez de son pavé ») à Noizay en 1943. Les deux premiers vers, en 1944 à Paris. Restaient quelques vers dont la terrible incidente : « Donnez-moi pour toujours une chambre à la semaine. » Je l'ai cueillie au vol à Noizay en 1943. J'ai laissé macérer ces fragments et tout mis au point, en trois jours, à Paris, en février 1945. » |
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# [[Francis Poulenc#cite ref-24|↑]] Jean Cocteau, ''Journal (1942-1945)'', novembre 1944, coll. Blanche, Gallimard, Paris. |
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== Liens externes[modifier | modifier le code] == |
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* (<abbr>en</abbr>) [http://www.imdb.com/name/nm0693590/ Francis Poulenc] <small>[archive]</small> sur l’''[[Internet Movie Database]]'' |
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* ''[[Autorité (sciences de l'information)|Notices d'autorité]]'' : [http://viaf.org/viaf/71579067 Fichier d’autorité international virtuel] • [http://isni.org/isni/0000000122817124 International Standard Name Identifier] • [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13898628s Bibliothèque nationale de France] ([http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb13898628s données]) • [http://www.idref.fr/030260655 Système universitaire de documentation] • [http://id.loc.gov/authorities/n80015508 Bibliothèque du Congrès] • [http://d-nb.info/gnd/11879308X Gemeinsame Normdatei] • [http://id.sbn.it/af/IT/ICCU/RAVV/035614 Service bibliothécaire national] • [http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00473257 Bibliothèque nationale de la Diète] • [http://catalogo.bne.es/uhtbin/authoritybrowse.cgi?action=display&authority_id=XX879085 Bibliothèque nationale d’Espagne] • [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=COTE&VALUE_1=19800035/399/53418 Base Léonore] • [http://opc4.kb.nl/PPN?PPN=069822751 Bibliothèque royale des Pays-Bas] • [http://aleph.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NNL10&find_code=SYS&con_lng=eng&request=000565426 Bibliothèque nationale d’Israël] • [http://www.worldcat.org/identities/lccn-n80-015508 WorldCat] |
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Sur les autres projets Wikimedia : |
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* [[:Catégorie:Francis Poulenc?uselang=fr|Francis Poulenc]], sur Wikimedia Commons |
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* [http://www.poulenc.fr/ Francis Poulenc, musicien français 1899-1963] <small>[archive]</small> (site officiel, Association des Amis de Francis Poulenc) |
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* [[List of compositions by Francis Poulenc|''Liste des compositions de Francis Poulenc avec les références'']] : partitions libres sur l’''[[International Music Score Library Project]]''. |
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* [http://www.musiquecontemporaine.fr/fr/search?disp=all&query=Francis+Poulenc&exp_inl=on&exp_aud=on&so=ta Extraits d’archives sonores d’œuvres de Francis Poulenc] <small>[archive]</small>, sur ''ContemporaryMusicOnline'' (portail de la musique contemporaine). |
Dernière version du 20 octobre 2022 à 22:58
Francis Poulenc est un compositeur et pianiste français de musique classique.
Il est né à Paris le 7 janvier 1899 et est mort, dans la même ville, le 30 janvier 1963.
Biographie
À compléter...