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« Éducation au Moyen Âge » : différence entre les versions

« Éducation au Moyen Âge » défini et expliqué aux enfants par les enfants.
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Version du 31 juillet 2009 à 10:26

La vie quotidienne

Les vêtements

Au Moyen-âge, le costume doit être le reflet de la place de chacun dans la société. On reconnaît le clerc, le moine, le légiste, le noble, le bourgeois, le paysan, … à leurs vêtements. Les souverains y veillent en réservant certaines étoffes, fourrures ou couleurs à la noblesse. En revanche, jusqu’au 14e siècle, les formes de vêtements varient peu, et sont à peu près les mêmes pour tout le monde.

Le vêtement de base était une sorte de longue chemise, resserrée à la taille. On prélevait la laine des moutons à la ferme, on la tissait et on la filait sur place.
Chez les personnes plus aisées, les tenues étaient plus élaborées et la mode changeait très vite. Certaines règles ne variaient cependant pas : les jupes ne remontaient jamais au-dessus de la cheville, mais les décolletés pouvaient descendre assez bas. Les femmes couvraient leurs cheveux. Les hommes pouvaient porter des bas et des vestes courtes.
La laine était la plus répandue, grossière ou fine. Le lin la remplaçait dans certaines régions. On importait aussi des cotonnades et des soieries. Les Balkans exportaient du chanvre pour la toile et les cordes ainsi que des fourrures.

Les paysans faisaient leurs sabots eux-mêmes ou allaient à pieds nus. D’autres portaient de grosses semelles de bois ou de liège pour se protéger de la boue. Les chaussures à talon n’apparurent qu’au cours des siècles suivants. Les meilleures chaussures de cuir venaient d’Espagne.

Les divertissements

La plupart des sports médiévaux, conçus comme un entraînement à la guerre, étaient violents. Très tôt, les garçons devaient s’entraîner au tir à l’arc.
La chasse et les joutes constituaient les distractions préférées des rois et des nobles.
Le peuple s’amusait à organiser des combats de coqs ou à lancer des chiens sur un ours déchaîné. Ils pratiquaient aussi des sports qui sont probablement les ancêtres du hockey et du football. En l’absence de règles ou d’arbitres, les parties dégénéraient souvent en pugilat. Il arrivait que les autorités interdisent le sport.

  • Jeux et jouets :

Les jeunes enfants jouaient comme aujourd’hui aux billes, au cerceau ou à la poupée. On poussait les garçons à pratiquer la lutte ou la boxe.

  •  Les tournois :

Ils mettaient en scène des joutes : les chevaliers essayaient de faire tomber l’adversaire avec des lances sans pointe. Les tournois eurent beaucoup de succès à l’ère de la chevalerie, mais c’était un sport dangereux.

  • Jeux d’intérieur :

Les jeux de pions ou de dés, comme les ancêtres du backgammon ou des dames, connaissaient un certain succès. Les échecs arrivèrent en Europe au 11e siècle. Les jeux de cartes n’apparurent qu’au 15e siècle. Les journées de travail étant longues et les vacances n’existant pas, ces loisirs étaient pratiqués lors des jours fériés.

  •  Jeux de balle :

Dans les jeux médiévaux, les petites balles étaient en bois, celles pour le football était faite avec une vessie ou une panse d’animal. Les moines jouaient à un certain ancêtre du tennis qui se pratique encore sur certains cours spéciaux. Certains de ces jeux trouvaient peut-être leurs origines dans des croyances religieuses antiques.

  • La chasse :

Au 14e siècle, on considérait la chasse comme un sport. Dans certains pays comme l’Angleterre, toutes les terres non cultivées servaient à la chasse. Le peuple n’avait pas le droit de chasse. La pêche, où il fallait faire preuve de ruse, était alors méprisée.


L’éducation

La plupart des personnes n’allaient pas à l’école. On ne donnait aux enfants qu’une instruction pratique : les petits paysans apprenaient à s’occuper des cultures et des animaux, et les petites filles apprenaient à cuisiner, à tisser et à filer la laine.
Avant le 13e siècle, peu de nobles, hommes et femmes savaient lire. Pourtant, certains envoyaient leurs fils dans des écoles monastiques. Les érudits du Moyen-âge espéraient retrouver les savoirs des Grecs et des Romains. C’est en Italie que se développent les meilleures universités et l’enseignement non religieux, à partir du 11e siècle.

  •  Les livres et l’écriture : les livres, tous écrits à la main, étaient rares et chers. Dans beaucoup d’écoles, seul le maître possède un livre. L’invention de l’imprimer vers 1455-1500 rendit petit à petit les livres plus abordables
  •  L’éducation religieuse : jusqu’au 12e siècle, presque toutes les écoles se trouvaient dans les monastères. Beaucoup de garçons y entraient très jeunes et ne revoyaient plus jamais leur famille. Jusqu’à la fin du Moyen-âge, ils apprenaient à lire et à écrire en latin, la langue de tous les lettrés.
  • Les maîtres et les élèves : les professeurs des écoles monastiques étaient durs, voire cruels avec leurs disciples. Ils pensaient qu’il fallait battre les enfants pour qu’ils apprennent par cœur leurs leçons.
  • L’apprentissage : le plus souvent, les garçons apprenaient le métier de leur père. A sept ans, on les plaçait comme apprentis. Les fils de nobles, eux, apprenaient à monter à cheval, à chasser et à se battre.

L’hygiène et les soins médicaux

Des maladies et infections facilement guéries de nos jours étaient mortelles au Moyen-âge. L’espérance de vie ne dépassait pas 40 ans, et la mortalité infantile était très élevée. La médecine, très différente, n’était pas fondée sur la chimie ou la biologie, mais sur un mélange de croyances populaires et religieuses et de quelques notions médicales de l’Antiquité. On recommandait des herbes médicinales, voire des charmes et des sortilèges. Certains croyaient que les étoiles exerçaient une influence sur la santé, d’autres que la maladie était un châtiment de Dieu. La plupart de ces oins faisaient souvent plus de mal que de bien.

  • L’hygiène : le peuple ignorait les microbes et les risques d’infection. Dans les villes, les toilettes se vidangeaient à l’air libre, les déchets étaient jetés en pleine rue, les puits régulièrement pollués. Les sols de terre étaient recouverts de joncs ou de paille qui pourrissaient ; on supportait des odeurs épouvantables et les maladies se répandaient facilement.
  • La peste noire: ce fut la pire catastrophe de toute l’histoire européenne. Elle balaya le continent de 1347 à 1351. Plus d’un quart de la population en mourut. Elle entraîna par la suite une crise économique, sociale et démographique qui dura plus d’un siècle. Cette période vit progresser le savoir médical, en particulier dans les universités italiennes.
  •  Les hôpitaux : les moines et les sœurs s’en occupaient dans des bâtiments particuliers de leurs monastères. Ils soignaient surtout les pauvres, les voyageurs et les victimes de catastrophes. Les médecins et chirurgiens ordinaires n’y travaillaient pas. A partir du 14e siècle, des hôpitaux non monastiques furent fondés par des organisations religieuses ou de riches citoyens.
  •  Médecins et chirurgiens : comme l’anesthésie n’existait pas, les opérations étaient douloureuses et le malade, s’il survivait, risquait de mourir des suites d’une infection. Les chirurgiens étaient aussi des barbiers. Les médecins jouissaient d’un meilleur statut, même s’ils avaient la réputation de s’intéresser plus à leur salaire qu’à leurs patients. On prescrivait souvent les saignées même si ce remède se révélait le plus souvent inefficace.
  • Les herbes médicinales : les apothicaires faisaient des médicaments à partir d’ingrédients naturels. Les monastères aussi entretenaient des jardins et des potagers. Certaines de ces plantes avaient des effets.
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