« Alain Fournier » : différence entre les versions
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Il est le fils d'un couple d'instituteurs en poste dans le [[Cher (département)|Cher]]. Après l'école élémentaire, il ira quelque temps au lycée à [[Paris]]. Désirant devenir [[marin]], il doit suivre les cours pour préparer le concours d'entrée à l’École Navale à [[Brest]], en [[Bretagne]], mais cela ne lui plaira pas et il retournera alors dans le Cher. |
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Il poursuivra sa scolarité à [[Bourges]], puis à Sceaux et enfin au lycée [[Louis-le-Grand]] à Paris. C'est à Paris, en 1905, qu'il rencontre une femme nommée Yvonne de Quièvremont, dont l'image le hantera longtemps. Elle sera le personnage du même nom dans ''Le grand Meaulnes''. C'est à cette époque qu'il commence à écrire ce roman, comme en atteste des écrits conservés à la Bibliothèque de Bourges. |
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C'est le 2 août 1914 qu'il est rappelé à l'armée lors de la déclaration de [[Première Guerre mondiale|guerre]]. C'est à la tête de son unité qu'il est tué lors d'un accrochage avec une patrouille [[Empire allemand|allemande]], le 22 septembre 1914, près d'un bois à Saint-Rémy dans le secteur de [[Verdun]], en même temps que 2 autres officiers et 18 soldats. L'armée le porte comme disparu, le 26 septembre. C'est seulement 76 ans plus tard, le 2 mai 1991, que son corps et ceux de 20 hommes tués le même jour seront retrouvés par des [[Archéologie|archéologues]], après un long travail de recherche commencé en 1977. Les Allemands les avaient enterrés dans une [[fosse commune]] non indiquée. Il repose maintenant au cimetière national de Saint-Rémy-en-Calonne. |
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Au moment de sa disparition, il était en train de rédiger son second roman, resté inachevé au chapitre 7 et qu'il pensait intituler ''Colombe Blanchet''. |
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Dernière version du 16 décembre 2023 à 07:15
Alain Fournier est un écrivain français, né le 3 octobre 1886 à La Chapelle d'Anguillon et mort au combat le 22 septembre 1914 à Saint-Rémy. Il est l'auteur du roman Le grand Meaulnes, publié en novembre 1913.
Jeunesse et études
Il est le fils d'un couple d'instituteurs en poste dans le Cher. Après l'école élémentaire, il ira quelque temps au lycée à Paris. Désirant devenir marin, il doit suivre les cours pour préparer le concours d'entrée à l’École Navale à Brest, en Bretagne, mais cela ne lui plaira pas et il retournera alors dans le Cher.
Il poursuivra sa scolarité à Bourges, puis à Sceaux et enfin au lycée Louis-le-Grand à Paris. C'est à Paris, en 1905, qu'il rencontre une femme nommée Yvonne de Quièvremont, dont l'image le hantera longtemps. Elle sera le personnage du même nom dans Le grand Meaulnes. C'est à cette époque qu'il commence à écrire ce roman, comme en atteste des écrits conservés à la Bibliothèque de Bourges.
De 1907 à 1909, il fera 2 ans de service militaire et sortira officier de réserve.
Carrière
Il devient journaliste en 1910 pour tenir la chronique littéraire, et rencontre de nombreux écrivains dont Charles Péguy. Le grand Meaulnes paraît en novembre 1913 et manque de peu d'être récompensé par le prix Goncourt. Il avait auparavant été publié en feuilleton dans une revue.
Mort
C'est le 2 août 1914 qu'il est rappelé à l'armée lors de la déclaration de guerre. C'est à la tête de son unité qu'il est tué lors d'un accrochage avec une patrouille allemande, le 22 septembre 1914, près d'un bois à Saint-Rémy dans le secteur de Verdun, en même temps que 2 autres officiers et 18 soldats. L'armée le porte comme disparu, le 26 septembre. C'est seulement 76 ans plus tard, le 2 mai 1991, que son corps et ceux de 20 hommes tués le même jour seront retrouvés par des archéologues, après un long travail de recherche commencé en 1977. Les Allemands les avaient enterrés dans une fosse commune non indiquée. Il repose maintenant au cimetière national de Saint-Rémy-en-Calonne.
Au moment de sa disparition, il était en train de rédiger son second roman, resté inachevé au chapitre 7 et qu'il pensait intituler Colombe Blanchet.