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- Hannah Stevenson.
- Hannah Stevenson.

Ils firent quelques pas, en silence. Darrigan marchait d'un pas rapide et Hannah devait presque courir pour rester à son niveau. Au bout d'un moment, il bifurqua à gauche, éloignant Hannah de sa destination.

- Ce n'est pas par là que je dois aller ! protesta-t-elle

- Écoutez, lança Darrigan, Vous n'êtes pas obligée de me coller aux basques, j'ai des affaires plus urgentes à régler que de jouer les baby siters pour une aristocrate !

Vexée, Hannah ne répondit pas. Et dire que l'espace de quelques instants, elle avait trouvé cet homme séduisant ! Elle fit mine de s'éloigner mais Darrigan lui saisit le poignet.

- Quoi ? demanda-t-elle sèchement.

Il prit tout son temps pour la dévisager, puis son masque d'impassibilité se fissura et un sourire naquit sur ses lèvres. Hannah se fit violence pour ne pas se dire combien son visage était parfait, ses lèvres irrésistibles et ses yeux insondables, tels de l'or à l'état pur. Une grimace avait dû apparaître sur son visage car Darrigan fronça les sourcils et cessa aussitôt de sourire.

- Il est plus de 18h, la nuit va bientôt tomber, la prévint-il, et la nuit Paris est le terrain de jeu de bandes rivales qui s'affrontent. Une jolie fille comme vous ne tiendrait pas une heure !

- J'ai rendez-vous.

- Où ça ? demanda-t-il, sceptique.

- À l'observatoire, avec le professeur Rudolph de Ambrosius.

- C'est un salopard. lâcha Darrigan.

- Pourquoi dites-vous cela ? s'étonna Hannah, choquée par la réponse de Darrigan.

- Quand j'avais 8 ans, répondit-il, je travaillais comme coursier à l'observatoire. Un jour, j'ai eu le malheur d'abîmer l'une de ses inventions. Il a prit un énorme gourdin et l'a abbatu de toutes ses forces sur ma jambe gauche. Je n'ai jamais remarché de la même façon après ça.

En disant cela, il souleva un pan de son manteau, révèlant sa jambe gauche, tordue. Hannah remarqua pour la première fois l'élégante cane au pommeau d'argent qu'il tenait à la main. Maintenant qu'il lui avait raconté cela, elle remarqua aussi qu'il boitait légèrement quand il avançait.

- Le jour d'après, poursuivit-il, je n'ai pas voulu retourner à l'observatoire, mais ma mère était gravement malade et nous avions absolument besoin d'argent. Alors pour qu'on est de quoi manger le soir, je suis parti faire les poches des passants. Tout ça n'a servi a rien. Il y a eu un incendie et ma mère est morte brûlée vive. Pour ne pas finir à l'orphelinat, je suis rentré dans une de ces bandes qui se partagent la ville, et j'en suis devenu le leader quelques années plus tard.

Il avait dit tout ça d'un ton égal, comme si ça ne le touchait pas plus que cela, mais Hannah remarqua combien il était bouleversé.

- Je suis désolée... murmura-t-elle

- Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça ! lança Darrigan en se forçant à sourire, Vous devez vous en foutre et je le comprend bien ! À la campagne vous n'êtes pas habituée à se genre d'horreur.

- J'ai moi aussi perdu mes parents. dit Hannah, J'avais 12 ans. Leur aéronef c'est écrasé au large de l'Europe. Ma tante et moi, on ne l'a su que deux mois plus tard.

- Eh bien ça nous fait un point commun !

Version du 2 mai 2023 à 13:07

Bienvenue dans mon roman ! Je vais écrire ici un roman que j'aimerais beaucoup publier un jour, alors n'hésitez pas à me donner votre avis pour que je m'améliore (même s'il est négatif, ça ne me dérange pas !). Bonne lecture ! Hawkeye (discussion)

P.S. Je vais essayer d'écrire un chapitre par jour, mais je ne vous promet rien car j'ai pas mal de devoirs à faire...

LES LUMIÈRES DE PARIS

Chapitre 1: Hannah

Hannah remonta le col de son manteau et accéléra le pas. Tout autour d'elle s'étendait des immeubles à la façade décrépie, des déchets jonchaient le sol et des familles avec parfois des enfants en bas âge, étaient contraints de mendier pour survivre. L'air ambiant était pollué à en devenir irrespirable mais Paris était l'une des rares régions du globe encore épargnée par la guerre. Voilà à quoi ressemblait le monde en 2064, des pays en guerre perpétuelle, un niveau de pollution affreusement élevé et de la misère à chaque coins de rue.

En passant devant deux enfants maigres à faire peur qui jouaient dans le caniveau avec une canette de métal rouillé, Hannah eut honte d'appartenir à un groupe de privilégiés qui pouvaient encore se permettre d'avoir quelques kilos en trop. Elle avait passé toute son enfance à la campagne, où la pauvreté était moindre aussi était-elle choquée de voire tout ces pauvres gens obligés de se battre pour vivre alors qu'elle, elle avait toujours pût manger à sa faim. Elle dissimula ses longs cheveux roux sous sa capuche et baissa la tête, espérant que les miséreux ne feraient pas attention à elle. Raté.

- Hé Mam'zelle, t'aurait pas un peu d'sous pour un pauv' bougre comme moi ? lança un homme à la mine patibulaire, affalé contre un mur.

Tremblante, Hannah fit ‹‹non›› de la tête. Mais l'homme n'abandonna pas et poursuivit :

- Mais si poupée ! J'suis sur qu't'a au moins d'quoi bouffer !

- Non... Non, monsieur je vous assure que je n'ai rien ! bredouilla Hannah.

C'était la vérité. Avant qu'elle n'embarque pour Paris à bord d'un aéronef, sa tante lui avait conseillé de n'emporter aucune chose de valeur avec elle. Hannah avait suivi son conseil, et maintenant elle le regrettait. Tout à coup, l'homme se leva et Hannah remarqua avec horreur le couteau qu'il tenait dans sa main gauche. Il l'attrapa par le bras et la secoua violemment en criant :

- Maintenant tu vas nous donner ton fric ou on t'prend tout tes habits, voir plus !

Hannah laissa échapper un hurlement de terreur et envoya un coup de pied dans les genoux de son agresseur. Celui-ci ne cilla même pas et lui serra encore plus fort le bras.

- J'attends ! s'écria-t-il

- Je vous jure que je n'ai rien ! s'écria Hannah, en proie à la terreur.

- Petite menteuse ! s'écria-t-il en lui envoyant une gifle si violente que sa tête parti en arrière.

Hannah senti les larmes lui monter aux yeux tandis que le désespoir s'emparait d'elle. Elle était arrivée à Paris pour rencontrer le célèbre professeur Rudolph de Ambrosius, un génie de l'astrophysique et au lieu de cela, elle allait mourir de la main d'un parfait inconnu, pour une raison idiote, en plein milieu de ce qui avait été jadis l'avenue des Champs-Élysées. Maudissant son inconscience, Hannah se prépara à recevoir le coup de grâce. Au lieu de cela, une voix calme lança :

- Lâche la fille ou je t'explose la cervelle !

Hannah tourna la tête si vite qu'elle ressenti une vive douleur au niveau du cou. Un jeune homme à la peau mate, aux yeux dorés qui portait un long manteau bordeaux pointait sur eux le canon d'un revolver.

- T'auserais pas ! ricana l'autre

- Tu veux voir ? répliqua le jeune homme

- C'est bon, c'est bon ! répondit l'homme en levant les mains, 'Faut t'détendre un peu, Darrigan ! On peu plus rigoler avec toi...

- Maintenant, éloigne-toi d'elle. Et si jamais je t'y reprend... Tu sais ce qui t'attend. conclu Darrigan en haussant les épaules.

L'homme s'éloigna en marmonnant des insultes à l'intention de Darrigan et d'Hannah.

- J'ai pas entendu ! lança Darrigan, Tu peux répéter ?

L'homme se tu et fit un geste grossier de la main avant de disparaître à l'intérieur d'un immeuble en ruine. Darrigan rangea son arme et dévisagea Hannah.

- Merci. lâcha-t-elle.

- Je suis peut-être chef de bande, mais je suis avant tout un gentleman. répondit-il, Au fait, je m'appelle Darrigan, James Darrigan.

- Hannah Stevenson.

Ils firent quelques pas, en silence. Darrigan marchait d'un pas rapide et Hannah devait presque courir pour rester à son niveau. Au bout d'un moment, il bifurqua à gauche, éloignant Hannah de sa destination.

- Ce n'est pas par là que je dois aller ! protesta-t-elle

- Écoutez, lança Darrigan, Vous n'êtes pas obligée de me coller aux basques, j'ai des affaires plus urgentes à régler que de jouer les baby siters pour une aristocrate !

Vexée, Hannah ne répondit pas. Et dire que l'espace de quelques instants, elle avait trouvé cet homme séduisant ! Elle fit mine de s'éloigner mais Darrigan lui saisit le poignet.

- Quoi ? demanda-t-elle sèchement.

Il prit tout son temps pour la dévisager, puis son masque d'impassibilité se fissura et un sourire naquit sur ses lèvres. Hannah se fit violence pour ne pas se dire combien son visage était parfait, ses lèvres irrésistibles et ses yeux insondables, tels de l'or à l'état pur. Une grimace avait dû apparaître sur son visage car Darrigan fronça les sourcils et cessa aussitôt de sourire.

- Il est plus de 18h, la nuit va bientôt tomber, la prévint-il, et la nuit Paris est le terrain de jeu de bandes rivales qui s'affrontent. Une jolie fille comme vous ne tiendrait pas une heure !

- J'ai rendez-vous.

- Où ça ? demanda-t-il, sceptique.

- À l'observatoire, avec le professeur Rudolph de Ambrosius.

- C'est un salopard. lâcha Darrigan.

- Pourquoi dites-vous cela ? s'étonna Hannah, choquée par la réponse de Darrigan.

- Quand j'avais 8 ans, répondit-il, je travaillais comme coursier à l'observatoire. Un jour, j'ai eu le malheur d'abîmer l'une de ses inventions. Il a prit un énorme gourdin et l'a abbatu de toutes ses forces sur ma jambe gauche. Je n'ai jamais remarché de la même façon après ça.

En disant cela, il souleva un pan de son manteau, révèlant sa jambe gauche, tordue. Hannah remarqua pour la première fois l'élégante cane au pommeau d'argent qu'il tenait à la main. Maintenant qu'il lui avait raconté cela, elle remarqua aussi qu'il boitait légèrement quand il avançait.

- Le jour d'après, poursuivit-il, je n'ai pas voulu retourner à l'observatoire, mais ma mère était gravement malade et nous avions absolument besoin d'argent. Alors pour qu'on est de quoi manger le soir, je suis parti faire les poches des passants. Tout ça n'a servi a rien. Il y a eu un incendie et ma mère est morte brûlée vive. Pour ne pas finir à l'orphelinat, je suis rentré dans une de ces bandes qui se partagent la ville, et j'en suis devenu le leader quelques années plus tard.

Il avait dit tout ça d'un ton égal, comme si ça ne le touchait pas plus que cela, mais Hannah remarqua combien il était bouleversé.

- Je suis désolée... murmura-t-elle

- Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça ! lança Darrigan en se forçant à sourire, Vous devez vous en foutre et je le comprend bien ! À la campagne vous n'êtes pas habituée à se genre d'horreur.

- J'ai moi aussi perdu mes parents. dit Hannah, J'avais 12 ans. Leur aéronef c'est écrasé au large de l'Europe. Ma tante et moi, on ne l'a su que deux mois plus tard.

- Eh bien ça nous fait un point commun !

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