« Paul Verlaine » : différence entre les versions
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Paul Marie Verlaine |
[[Image:Paul_Verlaine.png|thumb|right]]'''Paul Marie Verlaine''', né le 30 mars 1844 à [[Metz|Metz]] et mort le 8 janvier 1896 à [[Paris|Paris]], est un [[poète|poète]] [[France|français]]. |
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| Paul Marie Verlaine<br> |
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| 30/03/44<br> |
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| 8 janvier 1896 (à 51 ans)<br> |
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Paul Verlaine est né à [[Metz|Metz]], rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'[[Église Notre-Dame de Metz|Église Notre-Dame de Metz]]. La famille de Verlaine appartient à la petite [[bourgeoisie|bourgeoisie]] : son père est [[capitaine|capitaine]] dans l'[[armée|armée]]. |
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À la suite du décès de son père, il s'installe avec sa mère au 26 rue Lécluse à [[Paris|Paris]]. |
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Paul Verlaine est né à Metz, rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'Église Notre-Dame de Metz.<br> |
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La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père est capitaine dans l'armée.<br> |
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Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse à Paris, à la suite du décès de son père.<br> |
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== Son Œuvre == |
== Son Œuvre == |
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=== Poésies |
=== Poésies === |
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*Poèmes saturniens (1866) |
*[[Poèmes saturniens|Poèmes saturniens]] (1866) |
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*Les Amies (1867) |
*Les Amies (1867) |
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*Fêtes galantes (1869) |
*[[Fêtes galantes (Verlaine)|Fêtes galantes]] (1869) |
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*La Bonne Chanson (1872) |
*[[La Bonne Chanson (Verlaine)|La Bonne Chanson]] (1872) |
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*Romances sans paroles (1874) |
*[[Romances sans paroles (Verlaine)|Romances sans paroles]] (1874) |
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*Sagesse (1880) |
*Sagesse (1880) |
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*Jadis et naguère (1884) |
*[[Jadis et naguère|Jadis et naguère]] (1884) |
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*Amour (1888) |
*Amour (1888) |
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*Parallèlement (1889). |
*Parallèlement (1889). |
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*Biblio-sonnets (1913) |
*Biblio-sonnets (1913) |
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*Œuvres oubliées (1926-1929) |
*Œuvres oubliées (1926-1929) |
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*Cellulairement |
*Cellulairement |
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=== Extrait d'un poème (Après trois ans) === |
=== Extrait d'un poème (Après trois ans) === |
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Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, |
::Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, |
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::Je me suis promené dans le petit jardin |
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::Qu'éclairait doucement le soleil du matin, |
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Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle<br>De vigne folle avec les chaises de rotin...<br>Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin<br>Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. |
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::Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. |
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::Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle |
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Les roses comme avant palpitent ; comme avant,<br>Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,<br>Chaque alouette qui va et vient m'est connue. |
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::De vigne folle avec les chaises de rotin... |
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::Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin |
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::Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. |
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::Les roses comme avant palpitent comme avant, |
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Même j'ai retrouvé debout la Velléda,<br>Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,<br>Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.<br> |
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::Les grands lys orgueilleux se balancent au vent, |
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::Chaque alouette qui va et vient m'est connue. |
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::Même j'ai retrouvé debout la Velléda, |
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::Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue, |
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::Grêle, parmi l'odeur fade du réséda. |
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Version du 6 juillet 2012 à 16:11
Paul Marie Verlaine, né le 30 mars 1844 à Metz et mort le 8 janvier 1896 à Paris, est un poète français.
Biographie
Paul Verlaine est né à Metz, rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'Église Notre-Dame de Metz. La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père est capitaine dans l'armée.
À la suite du décès de son père, il s'installe avec sa mère au 26 rue Lécluse à Paris.
Son Œuvre
Poésies
- Poèmes saturniens (1866)
- Les Amies (1867)
- Fêtes galantes (1869)
- La Bonne Chanson (1872)
- Romances sans paroles (1874)
- Sagesse (1880)
- Jadis et naguère (1884)
- Amour (1888)
- Parallèlement (1889).
- Dédicaces (1890)
- Femmes (1890)
- Hombres (1891)
- Bonheur (1891)
- Chansons pour elle (1891)
- Liturgies intimes (1892)
- Élégies (1893)
- Odes en son honneur (1893)
- Dans les limbes (1894)
- Épigrammes (1894)
- Chair (1896)
- Invectives (1896)
- Biblio-sonnets (1913)
- Œuvres oubliées (1926-1929)
- Cellulairement
Extrait d'un poème (Après trois ans)
- Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
- Je me suis promené dans le petit jardin
- Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
- Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
- Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
- De vigne folle avec les chaises de rotin...
- Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
- Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
- Les roses comme avant palpitent comme avant,
- Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
- Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
- Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
- Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.