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== Biographie == En 768, Charlemagne succède à son père, [[Pépin le Bref|Pépin le Bref]], mais doit, en vertu d'une veille coutume [[Francs|franque]], partager le royaume de son père avec son frère aîné, [[Carloman Ier|Carloman]]. Charles reçoit la plus mauvaise part : une bande étroite qui s'étend du [[Pays basque|Pays basque]] à la [[Frise (région historique)|Frise]] (littoral de la Mer du Nord). À la mort prématurée de Carloman, il s'empare de ses terres et force ses neveux à fuir en [[Italie|Italie]]. En 772, il entame une longue et pénible guerre contre les [[Saxons|Saxons]] qui se soumettent et se rebellent à plusieurs reprises. En 773, il reçoit un appel à l'aide du [[Adrien Ier|pape]] qui est attaqué par les [[Lombards|Lombards]] : Charles accourt et conquiert progressivement ce royaume. Il se fait couronner roi de Lombardie (774). Quatre ans plus tard, il reçoit les émissaires de chefs [[Sarrasins|sarrasins]] qui, révoltés contre l'[[Émirat de Cordoue|émir de Cordoue]], sollicitent son aide. Charles accepte, passe les Pyrénées avec une armée, prend quelques villes mais échoue devant [[Saragosse|Saragosse]]. Apprenant une révolte des Saxons, il fait demi-tour mais son arrière garde est massacrée à [[Roncevaux|Roncevaux]]. Après avoir maté la révolte des Saxons, il soumet la Bretagne et réclame un [[Tribut|tribut]] aux peuples situés à l'est de la [[Germanie|Germanie]]. Le 25 décembre 800, il est couronné [[Empire carolingien|empereur d'Occident]] par le pape [[Léon III (pape)|Léon III]]. Il fut élu roi en 751. Il meurt en 814. <br> {| cellspacing="1" cellpadding="1" border="1" width="344" style="width: 344px; height: 215px;" |- | <br> | Pépin le Bref (715-768) | <br> | <br> |- | <br> | Charlemagne (742-814) | <br> | <br> |- | <br> | Louis le Pieux (778-840) | <br> | <br> |- | Lothaire (795-855) | Louis le Germanique (806-876) | Pépin d'aquitaine (796-838) | Charles le Chauve (823-877) |} <br> Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis Ier, né le 2 avril 742, 747 ou 748, mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle3, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens, à laquelle il a donné son nom. Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne. Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ». Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils4. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun). Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, voire Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens. La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeu politique entre le XIIe et XIXe siècles entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Pourtant, il peut être considéré comme le « Père de l'Europe », pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens. Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-Gall Notker le Bègue, l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».<br>Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis Ier, né le 2 avril 742, 747 ou 748, mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle3, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens, à laquelle il a donné son nom. Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne. Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ». Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils4. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun). Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, voire Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens. La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeu politique entre le XIIe et XIXe siècles entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Pourtant, il peut être considéré comme le « Père de l'Europe », pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens. Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-Gall Notker le Bègue, l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».<br>Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis Ier, né le 2 avril 742, 747 ou 748, mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle3, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens, à laquelle il a donné son nom. Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne. Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ». Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils4. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun). Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, voire Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens. La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeu politique entre le XIIe et XIXe siècles entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Pourtant, il peut être considéré comme le « Père de l'Europe », pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens. Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-Gall Notker le Bègue, l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ». |
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En 768, Charlemagne succède à son père, [[Pépin le Bref|Pépin le Bref]], mais doit, en vertu d'une veille coutume [[Francs|franque]], partager le royaume de son père avec son frère aîné, [[Carloman Ier|Carloman]]. Charles reçoit la plus mauvaise part : une bande étroite qui s'étend du [[Pays basque|Pays basque]] à la [[Frise (région historique)|Frise]] (littoral de la Mer du Nord). À la mort prématurée de Carloman, il s'empare de ses terres et force ses neveux à fuir en [[Italie|Italie]]. En 772, il entame une longue et pénible guerre contre les [[Saxons|Saxons]] qui se soumettent et se rebellent à plusieurs reprises. En 773, il reçoit un appel à l'aide du [[Adrien Ier|pape]] qui est attaqué par les [[Lombards|Lombards]] : Charles accourt et conquiert progressivement ce royaume. Il se fait couronner roi de Lombardie (774). Quatre ans plus tard, il reçoit les émissaires de chefs [[Sarrasins|sarrasins]] qui, révoltés contre l'[[Émirat de Cordoue|émir de Cordoue]], sollicitent son aide. Charles accepte, passe les Pyrénées avec une armée, prend quelques villes mais échoue devant [[Saragosse|Saragosse]]. Apprenant une révolte des Saxons, il fait demi-tour mais son arrière garde est massacrée à [[Roncevaux|Roncevaux]]. Après avoir maté la révolte des Saxons, il soumet la Bretagne et réclame un [[Tribut|tribut]] aux peuples situés à l'est de la [[Germanie|Germanie]]. |
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| Charles le Chauve (823-877) |
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== Charlemagne n'a pas inventé l'école ! == |
== Charlemagne n'a pas inventé l'école ! == |
Version du 10 décembre 2014 à 00:47
Charlemagne, né probablement le 2 avril 747 et mort en Allemagne le 28 janvier 814, fut roi des Francs (768-814), des Lombards (774-814) et empereur d'Occident (800-814).
Son nom latin est Carolus Magnus, ce qui signifie Charles le Grand.
Biographie
En 768, Charlemagne succède à son père, Pépin le Bref, mais doit, en vertu d'une veille coutume franque, partager le royaume de son père avec son frère aîné, Carloman. Charles reçoit la plus mauvaise part : une bande étroite qui s'étend du Pays basque à la Frise (littoral de la Mer du Nord). À la mort prématurée de Carloman, il s'empare de ses terres et force ses neveux à fuir en Italie. En 772, il entame une longue et pénible guerre contre les Saxons qui se soumettent et se rebellent à plusieurs reprises. En 773, il reçoit un appel à l'aide du pape qui est attaqué par les Lombards : Charles accourt et conquiert progressivement ce royaume. Il se fait couronner roi de Lombardie (774). Quatre ans plus tard, il reçoit les émissaires de chefs sarrasins qui, révoltés contre l'émir de Cordoue, sollicitent son aide. Charles accepte, passe les Pyrénées avec une armée, prend quelques villes mais échoue devant Saragosse. Apprenant une révolte des Saxons, il fait demi-tour mais son arrière garde est massacrée à Roncevaux. Après avoir maté la révolte des Saxons, il soumet la Bretagne et réclame un tribut aux peuples situés à l'est de la Germanie.
Le 25 décembre 800, il est couronné empereur d'Occident par le pape Léon III. Il fut élu roi en 751. Il meurt en 814.
Pépin le Bref (715-768) |
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Charlemagne (742-814) | |||
Louis le Pieux (778-840) | |||
Lothaire (795-855) | Louis le Germanique (806-876) | Pépin d'aquitaine (796-838) | Charles le Chauve (823-877) |
Charlemagne n'a pas inventé l'école !
La création des écoles carolingiennes
Charlemagne n'a pas inventé l'école mais il l'a beaucoup favorisée. En effet, il encourage la création d'écoles dans les abbayes (maisons-mères des monastères) et les évêchés (les villes où vivent les évêques). Pour construire des écoles, il a fait appel à une académie de savants (Alcuin, Paul Diacre). Charlemagne ordonna de créer dans chaque évêché, une école élémentaire.
Les matières enseignées sont la lecture, l'écriture, le calcul, la géométrie, l'astronomie et la musique.
L'école est accessible à tous les garçons qu'ils soient riches ou pauvres, et c'est cela qui est nouveau. Ce sont des moines qui enseignent dans les écoles carolingiennes.
Qu'apprenait-on à l'école de Charlemagne ?
Dans ces écoles on étudiait des textes (manuscrits) copiés par des scribes : les scribes étaient des moines qui passaient des journées entières à copier, ce qui était très difficile, car la main qui écrivait n’était pas posée sur le parchemin. On pouvait gratter les fautes, mais il fallait s’appliquer : le parchemin coûtait très cher (il fallait abattre tout un troupeau de moutons pour réaliser un livre).
Ces textes étaient difficiles à déchiffrer car tout était écrit en majuscules. Heureusement, à la fin du VIIIe siècle, les scribes inventent une nouvelle forme de lettre : la minuscule caroline. Ceci rendit l’apprentissage beaucoup plus facile.
Charlemagne est le moteur d’une véritable Renaissance.
La place du latin
L'enseignement est fait en latin, une langue que Charlemagne veut favoriser car c'est la seule que tous les peuples de son empire ont en commun. Pour lui, connaître le latin permet uni son royaume. Les livres religieux étaient en latin, et comme ils étaient copiés à la main par des moines, beaucoup d'erreurs s'étaient glissées dans ceux-ci. Charlemagne tenait énormément à ce que l'on corrige les fautes des livres et c'est pour cette raison qu'il voulait apprendre le latin au plus grand nombre.
Remarquez enfin que Charlemagne lui-même ne savait pas lire mais cela ne l'empêchait pas d'être très cultivé et de connaître l'importance de l'instruction.
Charlemagne, défenseur du christianisme
Maître de l'Eglise, Charlemagne contrôle la nomination des évêques, il réunit les conseils et participe aux discussions religieuses. De plus, il surveille la conversion des païens.
Pourquoi Charlemagne veut-il convertir les païens ?
Le principal peuple que Charlemagne a cherché à convertir était celui des Saxons. Il voulait les convertir, pour unifier l’Europe. Car si Charlemagne réussit à les convertir, ce sera un exemple pour les autres peuples païens. Il souhaite que tous les habitants de l’empire aient la même religion (le christianisme) et la même langue (le latin).
Mais qui étaient les Saxons ?
Les Saxons étaient un peuple germanique qui vivait dans l'Allemagne actuelle. Ils sont polythéistes (ils croient en plusieurs dieux) : ils vénèrent les arbres et les sources.
Comment Charlemagne parvint-il à les convertir ?
Charlemagne a mis plus de 33 ans à convertir le chef des Saxons, Widukind. En 772 Charlemagne a essayé de déstabiliser les Saxons en coupant leur arbre sacré, l’Irminsul. Cette guerre fut violente et cruelle et Charlemagne lui-même commit des massacres de la population saxonne. Il finit néanmoins par réussir à les convertir.
Ce que voulait faire Charlemagne
En 768 le royaume de Charles était divisé entre lui et son frère Carloman. Charlemagne étendit son domaine afin d'unifier l'Europe en un nouvel empire sur le modèle de l'ancien Empire romain d'occident.
- Il voulut faire en sorte que toute l'Europe parle la même langue (le latin).
- Il voulut faire en sorte que toute l'Europe pratique la même religion (Christianisme).
Afin de reconstituer l'Empire romain d'Occident, Charlemagne fit des conquêtes :
Charlemagne réalisait ses conquêtes grâce à son armée puissante et au soutien des Grands du royaume, les comtes.
La conquête de la Saxe (774-804) fut la bataille la plus difficile du règne de Charlemagne. Pendant 30 ans, des expéditions eurent lieu environ chaque été, à partir du mois de mai. Les Saxons formaient plusieurs peuples et n'avaient pas de roi. Les Francs disaient que les Saxons étaient perfides en grande partie car ils n'étaient pas chrétiens.
Bibliographie
- Charlemagne, la naissance de l'Europe - Les yeux de l'histoire - Gallimard Jeunesse
- L'histoire de France - L'encyclopédie des jeunes - Larousse
- Les rois de France - Le grenier des merveilles - Hatier
- Charlemagne - Histoire Junior - Hachette
- Encyclopédies : Millénium - Nathan
- Axis - Hachette