« Jacques-Louis David » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Jacques-Louis est mis en pension au couvent de Picpus jusqu'au 2 décembre 1757, date de la mort de son père au cours d'un duel à l'épée. |
Jacques-Louis est mis en pension au couvent de Picpus jusqu'au 2 décembre 1757, date de la mort de son père au cours d'un duel à l'épée. |
||
Quelques années après, sa mère l'envoie au [[Collège des Quatre-Nations]], dans la classe de rhétorique. Sa mère part alors à [[Evreux|Evreux]] et laisse l'éducation de son fils à son frère. Ayant remarqué sa passion pour le dessin, sa famille envisage de lui faire faire une carrière d'architecte comme ses deux oncles. |
Quelques années après, sa mère l'envoie au [[Collège des Quatre-Nations]], dans la classe de [[Rhétorique|rhétorique]]. Sa mère part alors à [[Evreux|Evreux]] et laisse l'éducation de son fils à son frère. Ayant remarqué sa passion pour le dessin, sa famille envisage de lui faire faire une carrière d'architecte comme ses deux oncles. |
||
En 1774, il obtient le [[Prix de Rome|prix de Rome]] et part étudier en Italie. Il revient à Paris en 1780 où il peint des sujets antiques dans le style néoclassique. Emprisonné après la chute de [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]], il est libéré en 1792 et devient peintre officiel de l'Empire en 1804. Il doit s'exiler à Bruxelles pendant la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] et y meurt le 29 décembre 1825. |
En 1774, il obtient le [[Prix de Rome|prix de Rome]] et part étudier en Italie. Il revient à Paris en 1780 où il peint des sujets antiques dans le style néoclassique. Emprisonné après la chute de [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]], il est libéré en 1792 et devient peintre officiel de l'Empire en 1804. Il doit s'exiler à Bruxelles pendant la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] et y meurt le 29 décembre 1825. |
Version du 8 septembre 2011 à 20:27
Jacques-Louis David
est un peintre français, né en 1748 à Paris et mort en 1825 à Bruxelles.
Il est considéré comme le peintre le plus important de la période néoclassique.
Biographie
Jacques-Louis David est né le 30 août 1748 à Paris. Ses parents, Louis-Maurice David et Marie-Geneviève David (nom de jeune fille Buron) le baptisent à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en présence de Jacques Prevost et de Jeanne Lemesle, son parrain et sa marraine.
Jacques-Louis est mis en pension au couvent de Picpus jusqu'au 2 décembre 1757, date de la mort de son père au cours d'un duel à l'épée.
Quelques années après, sa mère l'envoie au Collège des Quatre-Nations, dans la classe de rhétorique. Sa mère part alors à Evreux et laisse l'éducation de son fils à son frère. Ayant remarqué sa passion pour le dessin, sa famille envisage de lui faire faire une carrière d'architecte comme ses deux oncles.
En 1774, il obtient le prix de Rome et part étudier en Italie. Il revient à Paris en 1780 où il peint des sujets antiques dans le style néoclassique. Emprisonné après la chute de Robespierre, il est libéré en 1792 et devient peintre officiel de l'Empire en 1804. Il doit s'exiler à Bruxelles pendant la Restauration et y meurt le 29 décembre 1825.
Le néoclassicisme
Le néoclassicisme apparait vers la fin du XVIIIe siècle. Il s'inspire notamment de la légendaire Rome antique et se base sur de sérieuses études archéologiques. Il y a une recherche de perfection et de vertu. Les peintres vont même jusqu'à modifier la réalité pour la rendre plus parfaite.
David, Ingres et Gros sont les principaux peintres de ce mouvement. Le néoclassicisme se répandra dans toute l'Europe et même jusqu'au États-Unis.
Ses œuvres importantes
- Bélisaire faisant l'aumône (1780)
- Le serment des Horaces (1784)
- Le serment du jeu de Paume (1791, inachevé)
- Marat assassiné (1793)
- Les sabines (1799)
- Mme Récamier (1800)
- Le sacre de Napoléon Ier (1805-1807)
- La distribution des Aigles (1810)