« Fief » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
À la mort du vassal, le fief devait en principe retourner au seigneur. Mais dès le [[IXe siècle|IXe siècle]], le fief revenait à l'héritier du vassal. Souvent, le vassal possédait plusieurs fiefs et dépendait donc de plusieurs seigneurs à la fois. |
À la mort du vassal, le fief devait en principe retourner au seigneur. Mais dès le [[IXe siècle|IXe siècle]], le fief revenait à l'héritier du vassal. Souvent, le vassal possédait plusieurs fiefs et dépendait donc de plusieurs seigneurs à la fois. |
||
{{à relire}} |
|||
Cela créait parfois d'étranges situations : par exemple, bien que beaucoup plus puissant, le roi de France prêtait hommage à l'abbé de Saint-Denis pour un petit fief de quelques arpents ! |
Cela créait parfois d'étranges situations : par exemple, bien que beaucoup plus puissant, le roi de France prêtait hommage à l'abbé de Saint-Denis pour un petit fief de quelques arpents ! |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Moyen_Âge]] |
Version du 2 novembre 2011 à 17:24
Au Moyen Âge, dans le système féodal, un fief était une terre qu'un seigneur confiait à un vassal, en échange de sa fidélité et de quelques devoirs.
À la mort du vassal, le fief devait en principe retourner au seigneur. Mais dès le IXe siècle, le fief revenait à l'héritier du vassal. Souvent, le vassal possédait plusieurs fiefs et dépendait donc de plusieurs seigneurs à la fois.
Cela créait parfois d'étranges situations : par exemple, bien que beaucoup plus puissant, le roi de France prêtait hommage à l'abbé de Saint-Denis pour un petit fief de quelques arpents !