Jacques Gachoud
Son enfance
Jacques Gachoud est né en 1657 dans le canton de Fribourg à Treyvaux et mort en 1726 mais nous ne savons pas ou il est mort.
L’enfant fut baptisé le jour même de sa venue au monde, car, à cette époque, on portait le nouveau-né le plus tôt possible à l’église paroissiale. Ses parents avaient immédiatement avisé le parrain, Jacques Thoos, oncle par alliance du nouveau-né, sa marraine Anne Chassot, sœur aînée de la maman. Comme c’était l’habitude à cette époque, ils donnaient au garçon le prénom de son parrain.
Le milieu dans lequel grandit le petit Jacques est de bonne condition physique et à son amour spirituel. Bien que notaire et homme influent de la région, son père Blaise a le même genre de vie que la plupart des paysans de Treyvaux; d’ailleurs, jusqu’en 1668, il avait son petit train de campagne; sa famille se nourrit des produits de la ferme. De ce fait, le futur Jésuite n’est pas un enfant gâté, loin de là.
Le reste de sa vie
Il est entré chez les Jésuites à Landsberg en 1677, et fut ordonné prêtre en 1690 à Freising (Haute-Bavière). Il fut aussi professeur de logique à Neuburg près de Heidelberg, puis professeur de philosophie jusqu’en 1695. De 1695 à 1697, il devint aumônier à l’université française de Fribourg-en-Brisgau. Il se rendit ensuite à la mission d’Orient pour assister les prisonniers et galériens de langue allemande, en étant rattaché à la mission jésuite française d’Istanbul. On le surnomma ¨apôtre des Arméniens¨ en raison de son action auprès de ce peuple.
Sa mort
On a peu beaucoup d’information. Il semble qu’il soit mort en soignant des pestiférés en 1726.