Henri Désiré Landru
Henri Désiré Landru surnommé Barbe-Bleue de Gambais né à Paris le 12 avril 1869 d'un père chauffeur dans une fonderie et d'une mère couturière à domicile, Landru aura une enfance heureuse, il fut un enfant gâté et adoré par ses parents. Eduqué à l'école des frères mais ne pouvant pas finir ses études n'ayant pas les moyens financiers, il entra dans une école d'architecture. Il rencontre ensuite sa cousine Marie-Catherine Remy qu'il séduit. Par la suite, il est dans l'obligation de l'épouser car elle se retrouve enceinte. De ce mariage naîtront quatre enfants. Il pratique ensuite de nombreux métiers et crée une fabrique de bicyclettes à pétrole. Il commet sa première escroquerie en disparaissant avec l'argent des commandes jamais livrées, et continue chaque fois sous un autre nom. Il collectionne les condamnations entre 1900 et 1912 et ses escroqueries envers les femmes commencèrent dès 1909, il parvient à sortir de prison grâce à des examens psychiatriques, après une tentative de suicide, qui le diagnostique d'un état mental maladif. Il rencontra Mme Izoret par une annonce matrimoniale dans un journal. Après lui avoir soutiré 10 000 euros il fut dénoncé par celle-ci. Il sera de nouveau condamné en 1914 pour quatre ans de prison pour escroquerie qu'il ne fera pas ayant pris la fuite. Il monte ensuite une nouvelle escroquerie il achète un garage, qu'il revend immédiatement après sans avoir payé le anciens propriétaires. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il se fait passer pour veuf et décide de séduire des femmes seules et surtout riches. Après leur avoir fait signé une procuration sur leurs comptes bancaires, il les tue et fait disparaître les corps. Il est démasqué par une amie d'une de ses victimes et est arrêté le 12 avril 1919. Ses affaires personnelles sont examinées et le lien est dévoilé grâce au carnet dans lequel il notait le nom de ses victimes. Le procès s'ouvre le 7 novembre 1921 devant la cour d'assises de Versailles, il fait rire le public. Il n'a jamais avouer le meurtre des onze femmes mais il concède les avoir volées. Il est condamné à mort le 30 novembre 1921 puis guillotiné le 25 février 1922.
Ses victimes:
En décembre 1914, Landru loue une villa à Vernouillet où 4 personnes disparaîtront.
Janvier 1915 : Jeanne Cruchet une veuve de 39 ans et son fils André 17 ans
Juin 1915 : Thérèse Labord-Line veuve 46 ans
Août 1915 : Désirée Guillin 52 ans
Landru loue ensuite la villa de Gambais en décembre 1915, 7 femmes y disparaîtront.
Décembre 1915 : Mme Heon veuve 55 ans
Décembre 1916 : Anna Collomb veuve 44 ans
Avril 1917 : Andrée Babelay 19 ans
Septembre 1917 : Céléstine Buisson, veuve 44 ans
Novembre 1917 : Louise Jaume divorcé 35 ans
Avril 1918 : Anne-Marie Pascal divorcé 36 ans
Janvier 1919 : Marie-Thérèse Marchadier célibataire 36 ans
Onze personnes en 4 ans, toutes rencontrées par des annonces matrimoniales.