Christian Louboutin
LES ORIGINES
Alorsde seize ans, cristian louboutin abandonne ses études au lycée Paul - Valéry ,et fait un stage aux folies bergères où il essaye de vendre ses créactions aux danseuses.
Sur l'initiative d'Hélène de Mortemart (Dior), il quitte Paris en 1982 pour Romans-sur-Isère, capitale française de la chaussure, où il effectue un stage chez Charles Jourdan (inventeur du talon aiguille). Il travaille également en free lance pour de grandes maisons de couture comme Chanel et Dior, puis entre chez Roger Vivier, en 1988. En 1991, il lance la marque qui porte son nom, avec plusieurs associés dont Henri Seydoux Fornier de Clausonne (qui en devient administrateur).
Sa première boutique ouvre à Paris en 1992 dans le 1er arrondissement, rue Jean-Jacques-Rousseau. Deux autres seront ouvertes toujours à Paris les années suivantes, rue de Grenelle et rue du Faubourg Saint-Honoré. C’est aussi en 1992 qu’Anna Wintour fait publier deux articles dans Vogue.
Louboutin ouvre son premier magasin à New York deux ans plus tard, suivi d’un deuxième quelques années plus tard.
Dès 1995, il participe aux défilés de créateurs tels Jean-Paul Gaultier, Azzaro, Diane Von Furstenberg, Givenchy, Lanvin, ou encore la maison Chloé. Parmi les nombreux défilés auxquels il a participé, il faut distinguer celui du 22 janvier 2002 avec la maison de couture Yves Saint Laurent, au centre Georges-Pompidou (CNAC), qui voit la création de la marque éphémère (3 mois) « Christian Louboutin for Yves Saint Laurent Haute Couture 1962-2002 ». C'est d'ailleurs la seule fois qu’Yves Saint Laurent a associé son nom avec un autre créateur.
En 2007, il collabore avec David Lynch pour l'exposition Fetish à Paris[10] (Galerie du Passage - Pierre Passebon) où sont exposés des photographies et des paires de souliers en exemplaire unique ; les pièces exposées (dont des « souliers de ballet ») sont une vue d'artiste et ne sont pas destinées à être portées.
Le site internet officiel est créé en 2009. Quelque temps après, Christian Louboutin ouvre une cordonnerie, à l'enseigne Minuit moins 7, galerie Véro-Dodat à Paris[N 2].
2010 est l'année de diffusion d'une web-série de sept épisodes (28 minutes au total)[11] intitulée « Le Carrosse noir » dans laquelle on voit apparaitre Arielle Dombasle, Dita Von Teese, Elisa Sednaoui (sa filleule), Farida Khelfa[N 3], et Mika.
Durant le second semestre 2011, Christian Louboutin ouvre, également galerie Véro-Dodat, son 45e magasin[12] de chaussures, mais la première exclusivement pour hommes[13],[14].
Avril 2011[15] : Louboutin attaque en justice, devant le tribunal fédéral de Manhattan (New York City), la maison Yves Saint Laurent filiale de PPR pour « violation de marque commerciale » et « concurrence déloyale », mais il est débouté[16] de sa plainte[17],[18]. Yves Saint Laurent propose en effet des chaussures à semelles rouges[19] dans sa collection intitulée « Croisière » (entre autre sur son modèle appelé « Palais » et sur son modèle de salomé appelé « Tribute »), marque de fabrique de Louboutin. En fait, plus qu'une éventuelle « concurrence déloyale » et « violation de marque », événements factuels sur lesquels les tribunaux peuvent trancher, la maison Yves Saint Laurent a surtout, par son action, dérogé à une forme d’entente tacite qui jusqu’alors prévalait dans le domaine du luxe de ne pas se concurrencer sur les éléments clef d'une marque[20].
La marque brésilienne Carmen Steffens a également été contactée par Christian Louboutin concernant la couleur des semelles de ses chaussures[21].
Christian Louboutin compte de nombreux clients célèbres : Carla Bruni-Sarkozy[Ce 1], Nicole Kidman, Victoria Beckham, son amie Dita von Teese[Ce 2], Blake Lively[Ce 3] (dont une paire de chaussures Louboutin porte son nom[Ce 4]), Angelina Jolie, Rihanna, Christina Aguilera (qui possède plus de trois cents paires[Ce 5] de Louboutin), Catherine Deneuve ou encore Mika[Ce 6].
Jennifer Lopez intitule Louboutins le premier single (paru en 2009) extrait de son album Love? (en réalité le titre ne fut pas repris dans l’album).
Louboutin propose un large choix de modèles de chaussures (ballerines, mules, bottes & bottines, à semelle compensée, mais jamais de sabots[N 5]). Néanmoins, la présence dans les médias d'images de personnalités portant ses chaussures font que son nom est le plus souvent associé aux escarpins à talons aiguilles, avec un talon haut (100, 120mm...), voire très haut (jusqu'à 160mm[N 6] pour le modèle « Alti »).
Les chaussures sont livrées dans une boite en carton à l'aspect papier kraft, suivant les modèles avec un ou deux sacs rouges de rangement[N 7], et souvent avec les escarpins, deux bonbouts[N 8] de remplacement pour le talon sont livrés dans un tout petit sac rouge. Les chaussures sont enveloppées dans du papier de soie blanc. Pour les hommes, la présentation est presque identique, à l’exception des sacs qui sont blancs.
Il n'est jamais fourni de certificat d'authenticité.
Avec deux collections par an, les différents modèles sont renouvelés régulièrement. Certains se retrouvent d'une année sur l'autre, parfois simplement dans de nouvelles finitions (exemple : modèle « Very Prive »), parfois avec des changements de détails (exemple : modèle « Pigalle » en 2011). Les ventes sont supérieures à 300 000 paires de chaussures par an[27].
En 1989, Christian Louboutin abandonne le domaine de la chaussure pour devenir paysagiste.