Inscris-toi pour écrire dans l'encyclopédie Wikimini!

Maisons-Laffitte

« Maisons-Laffitte » défini et expliqué aux enfants par les enfants.
Jump to navigation Jump to search

 Maisons-Laffitte

Maisons-Laffitte est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, situé à 10 km environ au nord-est de Saint-Germain-en-Laye et à 18 km environ au nord-ouest de Paris.
Les habitants sont appelés les Mansonniens. Maisons-Laffitte se situe en bordure de Seine, sur la rive gauche du fleuve, et jouxte à l'ouest la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Le territoire communal englobe également une partie d'une île de la Seine, l'île de la Commune.
La commune est limitrophe des communes de Saint-Germain-en-Laye à l'ouest et au nord -ainsi que d'environ 800 mètres frontaliers d'Achères - et du Mesnil-le-Roi au sud. À l'est, elle est séparée par la Seine de Sartrouville et Cormeilles-en-Parisis.
Elle est desservie par la route départementale D308 qui relie Paris à Poissy et par une gare sur la ligne ferroviaire Paris-Saint-Lazare-Rouen depuis 1843 sur laquelle circulent également les RER A et les lignes J et L du réseau Transilien. La ligne de bus n° 262 la relie à La Défense. Par ailleurs, un bus de nuit, N152, passant à une fréquence d'environ 60 minutes (à la date du 27 juin 2010), relie la ville à la gare de Paris Saint-Lazare. Pays France
Région:Île-de-France
Département:Yvelines
Arrondissement:Saint-Germain-en-Laye
Canton:Maisons-Laffitte(chef-lieu)
Code commune:78358
Code postal:78600
Maire:Mandat en cours Jacques Myard (député-maire)2008-2014
Intercommunalité:Sans
Site web:http://www.maisons-laffitte.fr

Le réunificateur de la seigneurie, Jean VIII de Longueil, meurt en 1629. Lui succède son fils René, qui sera Président au Parlement de Paris et Surintendant des Finances en 1650-1651. Le château est construit à sa demande par François Mansart, oncle de Jules Hardouin-Mansart qui bâtira Versailles quelques années plus tard... Ce nouveau bâtiment vient prendre la place des précédentes constructions édifiées par les deux lignées de seigneurs de Maisons. Le château sera grand, pour recevoir le Roi lors des chasses en forêt de Saint-Germain. C'est pour cette raison que l'entrée du monument est dos à la Seine, précédée par une large avenue venant de la forêt. La construction commence aux alentours de 1642, pour s'achever vers 1650.
L'alimentation en eau est assurée par le moulin placé sur le petit bras de Seine de l'île de la Commune, dont on peut encore voir les piles à proximité du palais omnisports Pierre-Duprés. Cette machine hydraulique, pourvue de deux roues à aubes, servait pour moudre le grain et pour pomper l'eau de Seine et l'envoyer jusqu'à un réservoir situé près de l'église. Victime d'un incendie en 1859, le moulin est détruit en 1887.
La terre de Maisons-sur-Seine fut érigée en marquisat en 1658.
Le parc du château, à la mesure de l'édifice, est clos en 1659, de par l'autorisation donnée par lettres patentes de Louis XIV au marquis de Longueil. Le marquis procède alors à de nombreux échanges de parcelles avec les habitants de Maisons afin d'agrandir son parc et d'en faire un ensemble homogène : les avenues Longueil et de Saint-Germain par exemple sont dessinées à cette période.
Louis XIV y logea en 1671 le jour de la mort de Philippe François de France, duc d'Anjou.

Les premières allées du Parc, les avenues Albine et Églé, sont contemporaines du château. Les autres allées seront créées au cours du xviiie siècle. Une carte de 1740 le montre tel que nous le connaissons. C'est également au XVIIIe siècle que les parcelles entre le château et la Seine sont aménagées : fossés comblés, plantations de rangées d'arbres...
Pour ce qui est du village, il s'organise entre l'église et la place publique dite « Le Champ », autour de laquelle s'ordonnent les bâtiments communs : pressoir, école, maison commune. Cette place porte aujourd'hui l'école primaire du Prieuré, rue du Mesnil. De nombreux noms de rues renvoient à cette période de l'histoire agricole du village : Chemin Vert, Derrière les Clos, Bois-Bonnet, Bois-Prieurs pour les lieux-dits les plus proches du centre du village. Mais nous pouvons également citer les rues du Renard, des Plantes, du Gros Murger (amoncellement de pierres retirées des champs), des Cordonnières (déformation de « cardonnières », provenant de chardon)...
Le centre du village se ramifiait autour de petites sentes tortueuses, que l'on peut imaginer en se promenant dans la ruelle du Château, impasse de la Huchette ou bien passage du Tripot.
Le curé Chalines entreprend en 1759 de dénombrer la population, il compte alors 822 âmes. Parmi elles, une majorité de familles vivent de la vigne, qui occupe alors 40 % des terres cultivées. Comptons aussi des artisans : bâtiment, travail du cuir, du bois, du fer ; deux pêcheurs, un boucher, un boulanger, un meunier... Sans oublier neuf servantes, le maître d'école, un « chirurgien » (médecin), un huissier, un grand valet de pied du Roi dont la famille habite Maisons, le capitaine et le concierge du château, trois gardes de la forêt, deux gardes suisses, un soldat et le bedeau de la paroisse.
Parmi les descendants de René de Longueil, figure Jean-René (1700-1731) qui reçoit savants et écrivains au château, parmi lesquels Voltaire. Celui-ci raconte dans sa correspondance l'incendie qui endommage le bâtiment en 1724, alors qu'il le quittait après y avoir été soigné de la petite vérole. Le marquis Jean-René de Longueil s'intéresse de près aux sciences, et en plus de sa charge héréditaire de président du Parlement, il sera également nommé président de l'académie des Sciences. Il meurt sans descendance.
Le domaine passe aux mains d'une cousine, la marquise de Seiglière, née de Belleforière ; puis à son petit-fils le marquis Armand de Soyécourt. À court d'argent, celui-ci cherche à vendre Maisons. En commençant par le Roi, pour plaire à Madame de Pompadour en 1747, puis à Madame du Barry en 1770. Mais Louis XV ne se laisse pas engager dans ces opérations et Soyécourt finit par vendre Maisons en 1777 au comte d'Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X de France, qui en compléta les embellissements.

Wikiboo Outils personnels